Violence armée: Valérie Plante demande l’aide de Québec et d’Ottawa
Alors qu’une famille du Sud-Ouest doit composer avec les suites de balles perdues qui ont touché son logement, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, demande aux deux paliers de gouvernement de l’aider dans sa lutte contre les violences armées.
Mme Plante s’est prononcée à nouveau sur les armes à feu lors de la séance publique du comité exécutif, mercredi. L’incident dans le Sud-Ouest s’est déroulé à l’intersection des rues Dominion et Quesnel. Dans le secteur, on craint que d’autres actes de violence armée se produisent. Si bien que, lundi, des organismes communautaires du secteur ont tenu une réunion avec des policiers pour rétablir le sentiment de sécurité des résidents.
«On ne se cachera pas que malgré les efforts de Montréal, il va falloir que Québec et le fédéral fassent leur bout», a-t-elle déclaré, lors du conseil exécutif tenu mercredi.
«Montréal a bien l’intention de montrer à quel point elle est proactive, parce que ce qui s’est passé dans ces rues, c’est inacceptable, a-t-elle ajouté. On ne veut pas ça à Montréal. Ce n’est pas simple à régler, mais nous sommes absolument dévoués à trouver des solutions avec divers partenaires.»
Des mesures annoncées
Jeudi, Valérie Plante sera présente pour la dernière journée du forum sur les violences armées à Montréal. Les citoyens, le service de police, des organismes de même que le milieu philanthropique pourront offrir des pistes de solution. La plupart des segments de l’événement seront webdiffusés.
En janvier, Québec avait annoncé un investissement de 54,6 M$ sur cinq ans pour lutter contre la violence armée, après une série d’incidents dans la métropole. La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a également lancé l’opération Centaure, dont l’objectif sera de contrer le trafic d’armes. Une enveloppe de 103 M$ a été réservée à ce programme qui se tiendra jusqu’en 2026.
À Ottawa, diverses mesures ont aussi été prises pour contrer l’utilisation d’armes d’assaut et de poing.