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Cartes de crédit acceptées dans les trains de banlieue

Une entreprise québécoise a conçu un système de perception des titres de transport en commun qui permet aux usagers de payer avec une carte de crédit ou avec des gros billets.

«C’est facile à utiliser pour les usagers», a assuré hier le président de Itsmax Solutions, Cyril Robitaille. Le système intégré de gestion en transport intelligent pour autobus (SIGTIA) rend la monnaie sous forme de carte à puce réutilisable et rechargeable.

Il résout également le problème des correspondances. «Il réduit le risque de fraude», a indiqué M. Robitaille. Plutôt que de donner un bout de papier, le chauffeur remettra une carte à puce sur laquelle seront enregistrés l’heure de passage et le circuit de l’autobus.

«Pour ce qui est de la question de la durée du passage de chaque usager, c’est une question de quelques secondes, a expliqué le président de Itsmax Solutions.

Ce qui est le plus long, c’est la monnaie et les billets de banque.»

En banlieue, mais pas en ville
Jusqu’à maintenant, SIGTIA, vendu environ 15 000 $ par boîte de perception élec­tronique, a été acquis par plusieurs conseils régionaux de transport, notamment ceux desservant Terrebonne, Repentigny, Joliette, Saint-Hyacinthe et Chateauguay. Il sera mis en place d’ici juin.

Itsmax Solutions tente également de courtiser les sociétés de transport de la région métropolitaine. Toutefois, depuis 2002, elles font affaire avec l’entreprise américaine GFI Genfare pour l’implantation du système de perception avec cartes à puce. Des négociations ont lieu pour voir si les deux systèmes de perception peuvent communiquer.  

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