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Voix discordantes sur l'ozonation des eaux usées

La technique de l’ozonation serait en diminution en Amérique du Nord.

La technologie qu’a choisie Montréal pour traiter ses eaux usées serait trop complexe et trop coûteuse, selon Ronald Gehr, un chercheur de l’Uni­versité McGill qui défend la technique des ultraviolets.

Le chercheur a fait cette sortie mercredi soir, lors de l’assemblée publique organisée sur la question de la désinfection des eaux usées. Selon lui, 43 villes avaient recours à l’ozonation en 1989. Il ne
resterait que cinq métropoles à utiliser cette technique en 2006. Toutefois, le chercheur a été
incapable d’en dresser la liste.

Selon les experts qui conseillent la commission, l’ozonation serait plus pratique que la technique des ultraviolets, car elle ne suppose pas l’utilisation de plus de 10 000 lampes. La technique est aussi plus efficace. En effet, elle élimine les bactéries telles que les coliformes fécaux, mais aussi une partie des virus, des résidus de médicaments et des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’entraîner des changements de sexe chez certains poissons et mollusques.

L’ozonation n’aurait toutefois qu’une action limitée sur les protozoaires, des parasites qui entraînent des infections intestinales, regrette le Comité ZIP des Seigneuries, qui a lui aussi déposé un mémoire. L’organisme s’interroge aussi sur l’éventuelle formation de sous-produits toxiques induits par l’ozonation.

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