Moyens de pression des agents de surveillance de la STM
Les 175 agents de surveillance présents dans le métro et les autobus de la Société de transport de Montréal (STM) ont entrepris, vendredi, des moyens de pression afin de forcer leur employeur à respecter leur convention collective.
Les agents de surveillance affirment que «la STM refuse systématiquement, depuis le début de l’année, leurs demandes de vacances à la journée ainsi que divers congé pour la période estivale, prétextant que celui lui causerait un problème organisationnel».
La Fraternité des constables du métro de Montréal a indiqué que la STM avait soulevé ce point au cours des négociations visant à renouveler la convention collectives de ses agents, échue depuis le 12 janvier.
«Nous sommes en pleine négociation. La STM ne peut pas nous imposer ainsi unilatéralement une mesure qu’elle souhaite négocier. C’est à la table de négociation que nous devons en discuter et il doit y avoir une entente satisfaisante pour les deux parties», a soutenu le président du syndicat, Martin Marantette.
Pour faire connaître leur mécontentement, les agents de surveillance porteront une casquette et des autocollants distinctifs.
«C’est leur droit [au syndicat] de faire valoir publiquement qu’ils sont en négociations, a indiqué Isabelle Tremblay, porte-parole de la STM. La prestation de travail est là présentement. Nous poursuivrons donc les discussions à la table de négociations.»