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Vers un premier dépanneur syndiqué

Mercredi, la CSN a déposé à la Commission des relations du travail, une demande en accréditation en vue de la syndicalisation d’un premier dépanneur. Il est situé au coin des rues Jean-Talon Est et d’Iberville. «On espère que d’ici trois semaines, l’enquête de la Commission sera terminée et qu’on obtiendra l’accréditation officielle», déclare le VP de la CSN, Roger Valois. «On est conscient des risques mais on veut de meilleures conditions de travail», ajoute Louis Donis, l’un des 12 employés du dépanneur qui a initié le processus.

«Avec les hausses du salaire minimum des dernières années, le salaire minimum est devenu la seule échelle de rémunération des employés de Couche-Tard», selon Jean Lortie, PDG de la Fédération du commerce-CSN. Il déplore que l’entreprise ait imposé un gel salarial de deux ans pour cause de récession, alors que ses profits du groupe ont augmenté de 19,3 % la dernière année.

Si la syndicalisation va de l’avant, la négociation d’une convention collective deviendra obligatoire et pourrait faire tache d’huile dans les 200 dépanneurs de la métropole. Le combat promet d’être ardu. Il y a un an, un dépanneur Couche-tard de Beloeil avait fermé pour des raisons économiques, alors que les employés avaient entamé des démarches pour la syndicalisation. Il avait réouvert par la suite.  

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