Reconstruction d'un bar de danseuses à Laval
Des membres du Mouvement lavallois s’opposent à la reconstruction du club de danseuses, Studio 300, à l’entrée d’un secteur patrimonial de Sainte-Rose, privilégiant plutôt son déplacement vers un endroit plus discret.
Ils dénoncent aussi l’attitude du maire de Laval, Gilles Vaillancourt et de son équipe. Selon David De Cotis, candidat défait à l’élection de 2009, «la Ville devrait exiger que ce bar de danseuses soit construit dans un secteur plus discret ou industriel, mais pas à l’entrée du quartier patrimonial de Sainte-Rose et à une des portes de Laval.»
Le club qui a brulé en 2003 doit être reconstruit au coin des boulevards Sainte-Rose et Curé-Labelle. «La Ville aurait aimé régir autrement l’usage du terrain mais elle doit se conformer au jugement de la cour», indique Benoit Collette, un porte-parole de la Ville de Laval.
Après plusieurs années de litige avec le propriétaire, la Ville qui remettait en cause le droit acquis de ce dernier, a finalement perdu sa cause. L’administration municipale indique toutefois avoir mis en place un Programme d’implantation et d’intégration architecturale (PIAA) pour notamment encadrer l’aspect du nouveau bâtiment.