Inauguration de la nouvelle place Gilles-Carle
Tout près du Carré Saint-Louis et de la rue Henri-Julien, une place entourée d’arbres et d’immeubles porte maintenant le nom de Gilles Carle. Elle a été inaugurée lundi, le jour du deuxième anniversaire de décès du cinéaste québécois.
«La place Gilles-Carle sera un temps d’arrêt entre la réalité et le rêve», a déclaré Chloé Sainte-Marie, dernière conjointe de l’artiste. Le couple a longtemps habité le quartier du carré Saint-Louis. «Notre fenêtre donnait sur cette place, a indiqué Mme Sainte-Marie, avant d’ajouter, les yeux vers le ciel : de ton au-delà tu [Gilles Carle] nous regarderas défiler selon les saisons».
Plusieurs anciens voisins du couple étaient présents de même que l’historien Jacques Lacoursière, Louise Harel et le Maire Gérald Tremblay. «Gilles Carle nous a fait honneur par tous les prix qui lui ont été décernés, c’est maintenant à nous de l’honorer» a affirmé M. Tremblay.
Depuis la mort du réalisateur de Les Plouffes et de Maria Chapdelaine, Mme Sainte-Marie s’implique dans de nombreuses actions pour honorer la mémoire de son conjoint.
Le 8 novembre dernier, Mme Sainte-Marie a sorti l’album, Une étoile m’a dite, tiré d’un conte de Noël de Gilles Carle. Elle a également créé en 2009 la Maison Gilles-Carle pour les malades chroniques. Cette Maison déménage à Brome-Missisquoi et ouvrira autour du temps des fêtes.
La résidence, qui comptera 4 chambres, hébergera des personnes pour des périodes maximales de 14 jours. «On veut offrir un peu de répit aux aidants naturels», a expliqué Mme Sainte-Marie. Cette dernière, qui a lutté aux côtés de Gilles Carle jusqu’à la fin de sa vie dans sa lutte contre le Parkinson, souhaite l’ouverture de plusieurs autres maisons. «Au moins 10 d’ici deux ans », dit-elle. Ces maisons offriront toutes un volet culturel pour promouvoir la poésie, le théâtre, et le cinéma.