Cellulaire au volant: de nombreuses plaintes à la STM
Roxane Léouzon - Métro
Une lectrice de Métro a surpris, mardi, un chauffeur d’autobus de la Société de transport de Montréal (STM) en train de regarder son cellulaire tout en conduisant.
En entrant dans le bus 449 Express Rivières-des-Prairies en direction Sud, en début d’après-midi mardi, l’usagère, qui préfère garder l’anonymat, a rapidement constaté que celui-ci manipulait son téléphone et regardait ses textos alors qu’il roulait.
La femme a pris une photo de la scène et a appelé la STM pour formuler une plainte. «On m’a dit que le superviseur serait mis au courant», a-t-elle rapporté.
Ce n’est pas la première fois que ce type d’infraction a lieu. De janvier à octobre 2013, 91 plaintes visant des conducteurs ont été enregistrées à la STM pour usage de téléphone cellulaire au volant. En 2012, il y en avait eu 170 au total.
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La STM affirme qu’un tel comportement est «inacceptable» et n’est «pas toléré». «On va tenter d’identifier le chauffeur, a affirmé Amélie Régis, porte-parole de la STM. Il sera ensuite rencontré par son gestionnaire et on prendra des mesures disciplinaires.» Ce n’est généralement pas un motif de renvoi, mais les récidives sont rares, estime Mme Régis.
Mme Régis assure que la STM sensibilise ses conducteurs à l’importance d’accorder toute leur attention à la conduite de leur véhicule, surtout depuis la montée en popularité des téléphones intelligents. «La formation de base de nos nouveaux chauffeurs et notre formation continue incluent un volet sur la distraction au volant», souligne la porte-parole.
L’article 439.1 du Code de la sécurité routière interdit de conduire en tenant en main un appareil muni d’une fonction téléphonique. Tous les conducteurs doivent s’y conformer, incluant les chauffeurs d’autobus, rappelle le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le SPVM n’a pas pu dire si des chauffeurs d’autobus avaient déjà été arrêtés pour une infraction à cet article.
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