La politique du logement social renforcée dans Rosemont
Les critères d’inclusion de logement social seront resserrés dans Rosemont–La Petite-Patrie. Le conseil d’arrondissement devrait adopter lundi une nouvelle politique en ce sens. Les projets de moindre envergure devront maintenant prévoir des unités pour les moins nantis.
Jusqu’à présent, seuls les promoteurs de projets de plus de 150 unités devaient inclure 20% de logements sociaux et 20% de logements abordables conformément à la stratégie locale d’inclusion dévoilée il y a près d’un an par l’arrondissement.
«On a remarqué qu’il s’était construit davantage de projets de 80 à 120 unités», explique le maire, François Croteau.
Face à ce constat, son administration a décidé de resserrer les jalons de sa politique.
Désormais, tout projet de plus de 50 unités devra aussi inclure du logement social et abordable dans ses plans.
Fonds de compensation
Depuis mai, une contribution financière était exigée aux promoteurs qui demandaient diverses dérogations de zonage, comme la hauteur ou le nombre de logements de leur développement immobilier de moins de 150 unités.
Les sommes versées dans un fonds de compensation devaient équivaloir à 20% d’inclusion de logements sociaux.
«En un an, 600 000$ ont été versés et on en attend autant avec les projets en cours. Cela fait donc plus de 1 M$, ce qui est une très, très bonne nouvelle», convient M. Croteau.
L’arrondissement entend récupérer davantage de financement avec la révision de sa politique puisque les projets dérogatoires comprenant 3 à 49 unités devront dorénavant y contribuer.
De plus, l’administration étendra cette obligation à tous types de dérogations.