Une marche pour des ruelles plus sécuritaires
Plus d’une trentaine de personnes réclamant des ruelles plus sécuritaires ont exprimé leur demande dans les rues de l’arrondissement du Sud-Ouest, lundi soir.
La marche se voulait un geste de solidarité envers le garçon frappé par une camionnette dans l’arrondissement du Sud-Ouest, le 1er mai, et sa famille.
L’enfant de 6 ans, qui roulait à vélo sur la rue de Biencourt, a été gravement blessé quand un véhicule qui sortait d’une ruelle l’a frappé. La vitesse et l’alcool ne sont pas en cause.
«À court terme, il faut sécuriser les ruelles», plaide Louis-Eric Trudeau, citoyen organisateur de l’événement.
Il suggère notamment l’installation de miroirs au croisement des rues et des ruelles pour assurer une meilleure vision.
Se gardant de pointer du doigt le conducteur impliqué dans cet accident, il insiste aussi sur «la nécessité d’un débat sur l’apparence d’impunité dont bénéficient les conducteurs qui entrent en collision avec des piétons ou des cyclistes.» À son avis, «il est temps que l’on réfléchisse à cette question et qu’il y ait un débat.»
M. Trudeau se dit également préoccupé par la sécurité des cyclistes. «Il faut continuer à développer le réseau de pistes cyclables dédiées. Pas seulement des bandes cyclables avec du marquage au sol», martèle-t-il.
Le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, qui a pris part à la marche en compagnie d’autres élus, a demandé aux fonctionnaires de l’arrondissement de dresser un inventaire complet des ruelles et de ce qui a été fait jusqu’à maintenant pour les rendre plus sécuritaires.
«C’est une occasion pour nous de se questionner sur les mesures qui ont été mises en place par le passé pour sécuriser les ruelles, de se demander si c’est suffisant», indique-t-il.
Cet inventaire servira de base pour une réflexion sur ce qui peut être fait pour améliorer la situation.