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L’Ordre des chimistes demande plus d’encadrement

Une personne sur trois travaillant comme chimiste au Québec le fait sans encadrement légal, déplore l’Ordre des chimistes (OCQ). L’Ordre a demandé des changements législatifs, mardi, dans le cadre des consultations publiques sur le projet de loi 98 modifiant l’admission aux professions et la gouvernance du système professionnel.

Environ 4500 personnes travaillaient comme chimiste au Québec en 2011, selon Statistiques Canada. Pourtant, seulement 3000 d’entre-elles sont membres de l’Ordre. Cela inquiète le président de l’OCQ, Guy Collin, qui estime que la sécurité du public est en jeu.

«Pour la nourriture que vous avalez, il y a des chimistes impliqués dans le processus pour qu’il y ait des contrôles appropriés à tous les stades de la production. En encadrant la pratique de tous les chimistes, on diminue les risques de dérives comme des empoisonnements alimentaires», a souligné M. Collin.

Dans son mémoire présenté hier à l’assemblée nationale, l’OCQ demande que la loi définisse mieux le champ de pratique pour lequel l’adhésion à l’Ordre est exigé, afin que tous les chimistes se sentent obligés d’être membre. «On ne sait pas qui sont les personnes en dehors de notre encadrement, car elles peuvent se cacher dans les entreprises. Ça prend un signalement», a spécifié M. Collin.

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