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Événement météo de 2016: feu à Fort McMurray

JASON FRANSON / La Presse Canadienne Photo: JASON FRANSON
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — L’immense feu de forêt qui a ravagé Fort McMurray, en Alberta, au mois de mai, a été désigné événement météorologique de l’année 2016 au Canada par les plus grands spécialistes de la météo du pays.

Le classement des dix plus importants événements de l’année a été dressé par la Société canadienne de météorologie et d’océanographie et le météorologue en chef à Environnement Canada, David Phillips.

Le feu de forêt de Fort McMurray, baptisé «la bête» en raison de son imprévisibilité, a été alimenté par la sécheresse forestière causée par des températures exceptionnellement élevées. Les averses de pluie ont aussi été très rares pendant plusieurs semaines.

La chaleur dégagée par les flammes, mesurée à près de 1000 degrés Celsius, était si intense qu’elle a favorisé la formation de petites tornades.

L’incendie a forcé quelque 90 000 résidants à fuir la région connue pour l’exploitation des sables bitumineux. Des milliers d’habitations ont été réduites en cendres.

La liste des autres événements météorologiques de 2016 comprend la fonte de la glace de l’océan Arctique et les températures exceptionnellement élevées mesurées pendant le mois de novembre.

La compilation fait aussi état de l’hiver 2015-16, le deuxième plus doux depuis que la compilation des données météorologiques a débuté au Canada en 1948; de l’été chaud dans l’est du pays; des vestiges de l’ouragan Matthew qui ont ravagé les provinces de l’Atlantique lors de la fin de semaine de l’Action de grâce et du déluge de la fin du mois de septembre à Windsor, en Ontario.

La situation au Québec

Du côté de l’est du pays, Robert Michaud d’Environnement Canada relève que l’année 2016 s’est amorcée sous la pluie et le verglas, des événements qui avaient d’ailleurs mené à de multiples pannes de courant.

La période de la Saint-Valentin a pour sa part été marquée par un froid extrême, peu avant qu’un blizzard ne frappe le Québec, épargnant toutefois Montréal.

Robert Michaud rappelle que le redoux printanier s’est fait attendre, alors que les températures se chiffraient 10 degrés sous la normale en avril. L’Abitibi avait même reçu 15 centimètres de neige à la mi-mai, a-t-il illustré.

La fin juillet a été le théâtre de pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations en Beauce, de même qu’un glissement de terrain près de Shawinigan.

M. Michaud a également tenu à souligner l’orage violent du 27 juillet, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui avait dévasté toits et automobiles. Des grêlons allant jusqu’à huit centimètres de diamètre s’étaient alors abattus sur la région.

Le météorologue juge que la fin de l’année s’est quant à elle déroulée «rondement» et «sous le signe du froid».

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