Glencore: entente de principe à la mine Raglan
MONTRÉAL — Les 575 syndiqués de la mine Raglan viennent de conclure une entente de principe avec l’employeur, Glencore, en vue du renouvellement de leur convention collective.
L’entente entre les représentants du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, et Glencore, est survenue la nuit dernière, alors que l’employeur avait donné jusqu’à minuit pour conclure une entente avec le syndicat.
Les travailleurs de la mine Raglan, une mine de nickel située au Nunavik, s’étaient dotés d’un mandat de grève pouvant être déclenchée au moment jugé opportun, qui avait été appuyé à 99,6 pour cent.
La convention collective était échue depuis le 30 avril dernier et un conciliateur avait déjà été affecté au dossier.
Les travailleurs devront maintenant se prononcer sur le contenu de l’entente de principe. Le contenu de l’entente n’a pas été dévoilé, le syndicat préférant en garder la primeur pour ses membres — comme c’est habituellement le cas en pareilles circonstances.
Mais lors d’une entrevue à l’occasion de l’adoption du mandat de grève, le syndicat des Métallos avait rapporté une grande insatisfaction de ses membres quant à des modifications que l’employeur voulait apporter aux horaires, ainsi qu’au paiement des heures supplémentaires pour le travail durant les week-ends.
Dans une décision ayant trait à la légitimité du mandat de grève, le Tribunal administratif du travail avait également indiqué que l’employeur Glencore cherchait à obtenir des concessions monétaires de la part des salariés.
On ignore si ces questions en litige ont été réglées dans le cadre de l’entente de principe.
Le syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, compte plus de 60 000 travailleurs au Québec.