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Étude: trop d’aliments ultra-transformés dans les menus quotidiens des Canadiens

Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — Une nouvelle étude déplore que la consommation d’aliments ultra-transformés ait atteint un niveau alarmant au Canada et qu’elle ne cesse d’augmenter.

L’étude publiée mardi par la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC précise que près de la moitié des calories consommées chaque jour proviennent de tels aliments.

L’apport calorique des aliments ultra-transformés a plus que doublé au cours des 70 dernières années; il est passé de 24 à 54 pour cent des achats d’aliments des familles.

Les données font voir que les Canadiens âgés de 9 à 13 ans, ceux qui ingèrent le plus de ces aliments, en tirent 57 pour cent de leurs calories. Les jeunes sont ceux qui consomment le plus de boissons sucrées, soit en moyenne 578 millilitres par jour, ce qui représente jusqu’à 16 cuillères à thé de sucre.

Les auteurs de l’étude définissent les aliments ultra-transformés comme étant des préparations de substances dérivées d’aliments et certains additifs qui ne contiennent que peu d’aliments intacts, voire aucun. Parmi ces produits figurent les plats prêts-à-servir, les boissons et les céréales sucrées, les grignotines sucrées, salées ou riches en matières grasses ainsi que les friandises.

Comparativement aux autres groupes alimentaires, les produits ultra-transformés contiennent généralement deux fois plus de calories, trois fois plus de sucres libres et deux fois plus de sodium. Ils fournissent beaucoup moins de protéines, de fibres, de vitamines et de minéraux.

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