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Luc Ferrandez demande 1 milliard de dollars pour l’Amazonie

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Plus de 78 000 incendies ont ont été enregistrés depuis janvier en Amazonie. Photo: Victor Moriyama/Getty Images

Luc Ferrandez, ex-maire de l’arrondissement Le Plateau-Mont-Royal, demande aux pays du G7 de verser pas moins de 1 G$, essentiellement au Brésil, pour combattre les feux de forêt en Amazonie.

«Je serai le millième à en parler mais le premier à proposer que monsieur Trudeau avance une résolution au G7, dans deux jours: 1 milliard en bonus/malus au Brésil, au Chili et au Pérou en échange de l’arrêt complet de l’exploitation des forêts», explique l’ancien élu montréalais devenu chroniqueur au 98,5 fm.

M. Ferrandez en fera le sujet de sa chronique à l’émission de Patrick Lagacé, à 17h.

L’Amazonie en flammes

L’Amazonie est en flammes depuis plus de deux semaines. Jeudi, le président brésilien Jair Bolsonaro a rencontré ses ministres et l’idée d’envoyer l’armée circule.

M. Ferrandez a développé davantage ses demandes sur son profil Facebook:

«1 G$ en tranche de 100 M$ versés si respect de l’entente un corps d’inspection international permanent au Brésil; une aide logistique pour la lutte à la déforestation illégale; une aide militaire et logistique à la lutte aux incendies; arrêter l’entente Mercosur-UE pour préparer le blocus des produits brésiliens si non respect.»

Jair Bolsonaro est un politicien d’extrême droite et un climatosceptique. Le chef du gouvernement brésilien a d’ailleurs annoncé, au sujet de ces exploitations forestières en flammes, qu’il «pourrait s’agir […] d’actions criminelles de ces ‘ONGéistes’ pour attirer l’attention contre ma personne, contre le gouvernement brésilien».

Selon l’INPE, un institut officiel, les feux de forêt ont augmenté de 83% depuis le début de cette année au Brésil. Une augmentation de +87%.

Sur Twitter, le mot-clé #PrayforAmazonas (Prions pour l’Amazonie) était repris dans plus de 250 000 tweets. Les internautes, choqués de voir l’évolution des feux dans le Poumon de notre planète, se disaient choqués et écoeurés par le manque de couverture médiatique et le manque d’action de la part de la classe politique internationale.

Luc Ferrandez termine son message en rappelant que «5 000 feux en un an, c’est le genre de point de non retour dont nous parlions comme une hypothèse possible en 2050. C’est maintenant».

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