Le télétravail est là pour rester, selon l’Institut de la statistique du Québec
Le télétravail fait son chemin dans le secteur entrepreneurial au Québec. Selon un rapport de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publié vendredi, près d’un quart des entreprises de la province «s’attend à laisser 10% ou plus de son effectif faire du télétravail après la pandémie».
Cette proportion dépasse le 50% dans l’industrie de l’information et de la culture.
Toujours selon cette analyse, les gestionnaires semblent de plus en plus ouverts à l’idée de laisser leurs employés travailler de chez eux. «13,1 % des entreprises ont déclaré qu’il était probable ou très probable qu’elles offrent à plus d’employés la possibilité de faire du télétravail après la pandémie», écrit-on.
L’ISQ a aussi calculé à quel point les entreprises ont changé leurs méthodes depuis le début de la crise sanitaire. Confinement oblige, «plus du tiers des entreprises ont déclaré que 10% ou plus de leur effectif» s’affairaient au travail à distance à la fin du mois de mai.
Il s’agit du double de ce qu’on avait pu observer à pareille date l’an dernier.
Mises à pied à répétition
Toujours selon le document de l’ISQ, les entreprises québécoises ont dû se tourner en grand nombre vers les mises à pied au plus fort de la pandémie.
En juin, «près du cinquième (18,8%)» des compagnies de la province ont affirmé avoir mis à pied «la moitié de leur effectif ou plus». Au total, la crise sanitaire et le confinement ont imposé des mises à pied à trois entreprises sur dix au Québec.
Le gouvernement du Québec a procédé à la mi-mars à un grand confinement, qui a presque mis à l’arrêt l’économie provinciale. Depuis avril, les secteurs principaux de l’économie se sont presque tous déconfinés.
Plus récemment, Québec annonçait le retour au travail en bureau pour les entreprises qui le demandaient. Seuls 25% des employés d’un bureau peuvent se retrouver en même temps sur leur lieu de travail.