Coronavirus: 132 nouveaux cas et 2 décès s’ajoutent au bilan
La province a enregistré 132 nouveaux cas de coronavirus et aucun décès dans les dernières 24 heures. Toutefois, deux personnes décédées dans les semaines précédentes viennent d’être ajoutées au bilan, portant le nombre total de morts attribuables à la COVID-19 à 5764.
Le nombre de Québécois qui ont été infectés s’élève maintenant à 62 746.
Il y a présentement 109 personnes hospitalisées, soit une de moins qu’hier. Du nombre, 20 sont toujours soignées aux soins intensifs. Ce nombre est stable depuis 24 heures.
Le nombre de prélèvements effectués s’élève à 12 925, portant le total provincial à 1 686 838.
Le Québec peine à redescendre sous la barre des 100 nouveaux cas de coronavirus par jour. Lundi, le premier ministre François Legault déplorait un «relâchement» des habitudes sanitaires dans la population, surtout parmi les jeunes.
La concentration des cas est d’ailleurs beaucoup plus diffuse. Alors que Montréal était l’épicentre de la pandémie depuis le printemps, des éclosions importantes sont maintenant répertoriées ailleurs, notamment à Québec.
Impatience du côté de la FAE
Depuis la rentrée scolaire, l’incertitude plane concernant les nouveaux cas d’infections en milieu scolaire. Cela inquiète grandement la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui menace de se tourner vers les tribunaux pour obtenir des chiffres concernant les écoles. Car les données dévoilées quotidiennement par Québec sont pour toute la province et tous âges confondus alors que le syndicat souhaiterait avoir des informations plus détaillées sur le réseau.
Cette menace survient alors que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, dévoilait hier la mise à jour du plan de relance pour le centre-ville, où la survie commences, des restaurants et des hôtels est menacée en raison de l’absence des travailleurs qui se prolonge et des touristes internationaux qui ont voyagé chez eux.
Mme Plante souhaite que les entreprises et le gouvernement incitent davantage de salariés à retourner travailler dans les tours à bureaux du centre-ville afin d’assurer la relance de la métropole. Faut ajouter à l’équation la crainte inspirée par l’utilisation des transports en commun aux travailleurs du centre-ville.
Jusqu’à nouvel ordre, la Santé publique a autorisé les employeurs des tours à bureaux à avoir le quart de leurs employés habituels présents dans leurs locaux.