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Parti québécois: Pascal Bérubé restera comme chef parlementaire

Le chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé
Le chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé, laissera bientôt sa place à son successeur. Photo: Philippe Ruel/Métro

Anciennement chef par intérim du Parti québécois (PQ), Pascal Bérubé gardera un rôle de chef parlementaire de la formation à l’Assemblée nationale. Le nouveau chef élu du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, en a fait l’annonce mercredi.

Comme il n’est pas député, ce dernier doit déléguer une part de ses tâches à un «bras parlementaire». Pour siéger, il devrait se faire élire dans une élection partielle ou demander à un député de céder sa place.

S’il «laisse la porte ouverte» pour la première option, l’avocat de formation exclut entièrement la deuxième. Il assure vouloir être le plus souvent possible à l’Assemblée nationale cet hiver.

«Attendez-vous à me voir ici tous les jours. À chaque fois que les députés siègent, je serai là», a maintenu le nouveau leader péquiste dans un point de presse organisé en matinée.

Bérubé toujours en poste

De par son rôle de chef par intérim, Pascal Bérubé occupait d’office celui de chef parlementaire. Son nouveau poste fait en sorte qu’il aura une tâche plus limité. Il ne fait d’ailleurs plus partie de l’exécutif national du PQ.

S’il avait indiqué vouloir redevenir simple député, le principal intéressé considère avoir changé son fusil d’épaule cette fin de semaine.

«J’ai accepté de reconsidérer ma décision suite à des discussions avec notre nouveau chef. [Il] a un enthousiasme contagieux et est très convaincant», a affirmé M. Bérubé, quelques minutes après la confirmation de son nouveau poste.

Dans des entrevues accordées au Journal de Montréal, deux poids lourds du parti, Véronique Hivon et Sylvain Gaudreault, avaient écarté le poste de chef parlementaire du revers de la main. M. Gaudreault est l’unique député à avoir participé à la course à la chefferie du PQ. Il est arrivé deuxième.

M. St-Pierre Plamondon a pu s’entretenir de vive voix mercredi avec son adversaire dans la course. «Je lui ai témoigné ce matin du respect que j’avais pour lui», a soutenu le nouveau chef péquiste en point de presse.

Pas de nouveau cabinet fantôme

«PSPP» n’a toujours pas attribué de nouveaux dossiers aux neuf députés de sa formation. «J’ai réitéré ce matin [en caucus] que j’étais toujours ouvert au rôle de chacun», a-t-il souligné.

C’est donc dire que les rôles de porte-paroles pourraient encore changer.

Les élus péquistes ont eu le temps mercredi de se prononcer sur quelques enjeux de l’heure. Sur la question du racisme systémique, «la position du Parti québécois, c’est celle que j’ai exprimée», a martelé M. St-Pierre Plamondon. Selon lui, il existe au Québec un racisme institutionnel, envers les Autochtones notamment, mais pas de racisme «systémique».

Trois députés péquistes, Sylvain Gaudreault, Véronique Hivon et Joël Arseneau, ont récemment reconnu l’existence d’un racisme systémique dans la province.

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