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COVID-19: les voyageurs devront présenter un test négatif pour revenir au Canada

Le ministre des Transports canadien, Marc Garneau Photo: Josie Desmarais/Archives Métro

Dès jeudi, tous les voyageurs âgés de cinq ans et plus devront obligatoirement présenter un test de dépistage de la COVID-19 négatif datant de moins de 72 heures avant d’embarquer dans l’avion.

Le ministre des Transports, Marc Garneau, en a fait l’annonce lors d’un point de presse mercredi.

«Les voyageurs qui viennent au Canada, quelle que soit leur nationalité, doivent avoir cette preuve avec eux lorsqu’ils s’apprêtent à embarquer sur leur vol, a souligné M. Garneau. Il y a très peu d’exemptions notamment pour les équipages de vol.»

Pour l’instant, cette mesure s’applique aussi aux personnes vaccinées, a précisé le ministre Garneau.

Toutefois, les voyageurs en provenance de l’Amérique du Sud et des Caraïbes pourront présenter un résultat obtenu dans les 96 heures avant le départ jusqu’au 14 janvier. La liste complète des pays concernés est disponible à l’adresse Canada.ca.

De plus, les voyageurs quittant Saint-Pierre-et-Miquelon sont exemptés de cette obligation de dépistage jusqu’au 14 janvier. Ceux partant d’Haïti sont exemptés jusqu’au 21 janvier.

«Nous sommes conscients que la mesure peut entraîner dès son adoption des retards et des difficultés pour obtenir des tests dans certains pays», a affirmé Marc Garneau.

Décourager les voyageurs

Avec cette nouvelle restriction, Ottawa veut décourager les voyages non essentiels. «L’augmentation du nombre de cas ici et à l’étranger ont fait en sorte que nos directives évoluent rapidement», a indiqué le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne.

Il a d’ailleurs ajouté qu’aucune mission de rapatriement n’était prévue. «Les personnes qui décident de voyager auront moins d’options pour leur retour, ce qui pourrait rendre leur retour au Canada plus difficile, a-t-il prévenu. Les Canadiens à l’étranger devraient déjà chercher un endroit où se faire tester avant leur vol.»

L’idée d’implanter cette mesure était apparue avant la fin de l’année 2020 alors que le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, l’avait justement demandé à Ottawa.

Le ministre Dubé avait aussi exhorté le fédéral à resserrer le suivi des voyageurs en quarantaine, en plus d’ajouter des tests dans les grands aéroports de la province. Le premier ministre ontarien Doug Ford avait formulé des requêtes similaires.

Lors d’un point de presse mardi, le premier ministre Justin Trudeau a expliqué que chaque plan de quarantaine des voyageurs sera vérifié. «S’ils n’ont pas de plan, ils devront faire une quarantaine dans une installation fédérale», a-t-il indiqué.

Pas de prestation pour les voyageurs

Mardi, Justin Trudeau avait aussi déclaré que les Canadiens qui partent en voyage ne toucheront pas le 1000$ de la prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE).

«L’objectif n’a jamais été d’envoyer un chèque à ceux qui décident de partir en voyage à l’encontre des avis de santé publique», a-t-il affirmé.

Le but de cette prestation est plutôt de fournir aux travailleurs un congé de maladie payé s’ils n’en ont pas de leur employeur. «Cette prestation existe, par exemple, pour un employé d’une épicerie qui doit s’isoler parce qu’il a été en contact avec un collègue qui a testé positif ou si lui-même devait présenter des symptômes», a expliqué M. Trudeau.

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