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François Legault dénonce l’intimidation sur sa page Facebook

François Legault
Le premier ministre du Québec, François Legault compte faire le ménage sur sa page Facebook. Photo: Gracieuseté/Émilie Nadeau.

Dans un message publié en ligne, samedi matin, le premier ministre du Québec, François Legault a dénoncé le manque de respect et l’intimidation, qui seraient monnaie courante pour ce qui est des commentaires publiés sur sa page Facebook. L’élu souhaite agir pour enrayer le problème qui, selon lui, affecte l’ensemble des personnalités publiques. Il entend commencer par «faire le ménage» sur sa page Facebook.

«À compter d’aujourd’hui, on va essayer d’endiguer tous les messages qu’on juge agressifs, violents, menaçants, obscènes et aussi les menteries du genre théories du complot. Et les menaces vont être transférées à la police», a fait valoir M. Legault.

Ce dernier indique que la situation s’est envenimée sur sa page Facebook, qui était, jusqu’à il y a quelques mois, «plutôt paisible».

«Ça a changé. À chaque fois que je fais une publication maintenant, j’ai droit à une avalanche de commentaires agressifs, parfois même violents, et à des insultes, des obscénités et même des menaces», précise-t-il.

Intimidation

M. Legault dit apprécier les messages exprimant de façon respectueuse des critiques à l’endroit de son gouvernement. Il déplore toutefois l’intimidation dont seraient victimes ceux qui publient des messages positifs, constructifs ou d’encouragement à son égard.

«Ce qui m’affecte le plus, c’est l’intimidation dont vous êtes victimes […]. Vous vous faites tomber dessus par une meute de personnes agressives. C’est de l’intimidation et ça enlève le goût de laisser un commentaire. Et ça enlève le goût aussi de les lire», – François Legault

Estimant que 99% des gens sont respectueux sur les réseaux sociaux, M. Legault dénonce les insultes qui seraient lancées par les «courageux qui se cachent derrière un écran pour agresser les autres».

«Ça ne m’impressionne pas pantoute. Ce sont des personnes lâches. Quand j’étais petit, ceux qui se cachaient pour lancer des roches et qui se sauvaient, on les appelait les «pissous». Là, on a des «pissous virtuels», ajoute-t-il.

Les insultes, obscénités et menaces font selon lui «des dégâts» chez les jeunes et les élus.

Rappelons qu’en janvier dernier, la présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, disait s’inquiéter d’une augmentation des cas d’intimidation et d’attaques personnelles subies par les élus municipaux au Québec. En entrevue à Métro, elle avait déploré que plusieurs maires avaient quitté leurs fonctions en raison de ce problème, qui est notamment exacerbé par la popularité des médias sociaux et la pandémie.

Face à l’escalade de propos violents à l’égard d’élus municipaux, l’UMQ avait pressé les villes du Québec d’adopter une déclaration visant à condamner ces actes.

 

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