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Investissements à venir dans l’énergie éolienne au Québec

Photo: 123RF

L’énergie éolienne occupera assurément une part importante des prochains investissements d’Hydro Québec en matière d’énergie renouvelable. D’ici 2026, un bloc minimal de 300 mégawatts sera dédié à ce type d’énergie, ce qui représente environ 0,8% de la production totale de la société d’État.

D’ici 2026, le ministère de l’Énergie souhaite obtenir des ressources aptes à produire jusqu’à 780 mégawatts. Par l’adoption d’un décret, il assure donc qu’un minimum de 38,5% de cette production sera investi dans l’énergie éolienne. En ce sens, des appels d’offres doivent être lancés d’ici la fin de l’année.

En vertu du décret adopté, «Québec entend soutenir le développement» de l’industrie éolienne et «maximiser ses retombées», explique le ministère de l’Énergie via communiqué.

«Les préoccupations que nous énonçons confirment l’engagement de notre gouvernement à générer des investissements qui soutiendront l’essor des régions et des communautés, au bénéfice de tous», indique le ministre l’Énergie, Jonatan Julien.

Une place à prendre

Le site éolien sera situé dans la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Les contrats octroyés devraient être d’une durée de 30 ans.

D’autres appels d’offres reliés à l’énergie éolienne au Québec devraient être lancés «sous peu», précise le ministère. D’ici 2029, les besoins supplémentaires attendus en termes d’énergie se chiffrent à 1400 mégawatts, dont une «partie importante sera réservée spécifiquement à l’éolien».

Plusieurs parcs éoliens sont en activité dans la province, notamment en Gaspésie, dans la région de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent. L’activité éolienne totale est évaluée à 4000 mégawatts.

Cette philosophie est également adoptée en fonction du Plan pour une économie verte 2030. D’ici là, Québec souhaite réduire de 37,5% ses émissions de gaz à effet de serre comparativement au niveau de 1990, et atteindre la carboneutralité en 2050.

Assurer la transition

Aussi en lien avec ce plan, Québec souhaite accélérer la décarbonation des bâtiments, donc l’utilisation de technologie verte dans le chauffage des bâtiments. En ce sens, Hydro-Québec et Énergir ont signé une entente, selon laquelle ils s’engagent à réduire de plus de 70% leurs émissions de gaz à effet de serre jusqu’en 2030 pour les établissements résidentiels, commerciaux et institutionnels alimentés au gaz naturel.

Pour ce faire, ils proposent une nouvelle solution basée sur la biénergie, un alliage d’électricité comme source principale, et de combustible en complément. D’ici septembre, les distributeurs proposeront un tarif conjoint, une première au Québec.

C’est sous demande du ministère de l’Énergie que cette proposition a été mise sur pied. «La solution proposée par Énergir et Hydro-Québec offrira aux consommateurs québécois une option intéressante, tant au point de vue financier qu’environnemental, pour le chauffage de bâtiment», se réjouit le ministre de l’Environnement Benoît Charette.

Mercredi, une entente entre les deux fournisseurs en énergie et le gouvernement sera dévoilée.

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