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Québec investit la somme de 5,5 G$ dans l'éolien

Le gouvernement du Québec a annoncé hier qu’il investirait la somme de 5,5 G$ afin de mener à terme 15 projets éoliens dans 8 régions de la province. Ces projets devraient être complétés entre 2011 et 2015.

Le premier ministre Jean Charest et le ministre des Ressources naturelles Claude Béchard estiment que cette nouvelle phase de développement de l’énergie éolienne permettra au Québec de consolider sa position de leader dans le domaine de l’éolien en Amérique du Nord.

Les nouveaux projets devraient fournir 2 000 mégawatts (mW) d’électricité, qui s’ajouteront aux 1 000 mW annoncés lors d’une première phase d’appel d’offres et dont les projets sont déjà en cours de réalisation. En tout, la Stratégie énergétique du gouvernement souhaite produire 4 000 mW d’électricité grâce à l’éolien d’ici 2015.

«Nos objectifs consistent à répondre à nos besoins énergétiques, à créer de la richesse partout dans la province, mais aussi à bien marquer le leadership du Québec dans la lutte aux changements climatiques», a indiqué en point de presse Jean Charest.

Importantes retombées

Les 15 projets éoliens annoncés hier devraient avoir d’importantes retombées économiques au Québec. En plus des centaines d’emplois qui seront créés – déjà, la première phase d’appel d’offres visant à assurer la production de 1 000 mW a permis de créer 1 000 emplois, dont 500 permanents, dans la région de la Gaspésie -, le gouvernement a mis en place des dispositions visant à assurer qu’une large part de l’argent serait investi au Québec.

Ainsi, le Québec devra profiter de 60 % des retombées économiques générés par chaque parc éolien. La municipalité régionale de comté (MRC) de Matane et  la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine devront aussi bénéficié d’un autre 30 % des retombées économiques des projets.

Les exportations qui pourraient découler de la production des 2 000 mW anticipés pourraient aussi rapporter gros à la province.

«Le projet qu’on a là est très abordable parce qu’il va nous permettre d’être compétitifs et d’augmenter nos exportations d’électricité vers nos voisins qui en ont besoin et qui pourront substituer à leur énergie actuelle une énergie propre et renouvelable»,  a rappelé Jean Charest.

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