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Mesures d’austérité: la CSN veut un front commun

Photo: Yves Provencher/Métro

La CSN souhaite créer un front commun contre les mesures d’austérité proposées par le gouvernement Couillard.

«On est en train de discuter avec nos partenaires des autres organisations syndicales, des groupes sociaux, des groupes communautaires, des groupes de femmes et des groupes qui sont préoccupés par les effets des politiques libérales sur leur secteur d’activité», a fait savoir mardi le président de la CSN, Jacques Létourneau, en marge d’un conseil confédéral syndical organisé au Palais des congrès de Montréal.

Les moyens de pression qu’entend utiliser ce regroupement d’organisations seront dévoilés au cours des prochaines semaines. M. Létourneau prévoit déjà une escalade des moyens de pression sur une longue période.

«Il faut [dire] au gouvernement libéral qu’on ne se laissera pas faire», a dit le président de la CSN. Ce dernier a déploré les compressions budgétaires annoncées et envisagées par le gouvernement Couillard dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Il a réclamé qu’un débat s’engage sur les finances publiques au Québec.

«Le problème, c’est que l’atteinte du déficit zéro en deux ans va compromettre les services à la population, a déclaré Jacques Létourneau. La stratégie [libérale] de remboursement de la dette, de remboursement du fond des générations et de baisses d’impôts, ça n’apportera pas une cenne de plus pour assurer la pérennité et le développement des services publics.»

«Ce que le gouvernement Couillard propose, c’est la destruction de l’État social, de l’État Providence.» – Jacques Létourneau, président de la CSN

Le président de la CSN a enjoint ses 600 militants réunis au conseil confédéral syndical à expliquer les impacts des mesures d’austérité dans leur milieu de travail. Ils devaient discuter mardi d’un plan d’action qui sera mis en œuvre pour lutter contre les politiques du gouvernement Couillard.

Jacques Létourneau est confiant que le front commun que la CSN souhaite mettre sur pied réussira à convaincre le gouvernement de modifier ses politiques. «On fait le pari qu’on est capable de construire autre chose que ce que les libéraux proposent», a-t-il dit. Selon le chef syndical, les Québécois seront nombreux à s’engager dans le mouvement d’opposition.

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