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Le CHUM se dote d'un appareil unique au Canada

Les patients atteints d’une tumeur inopérable ont, depuis le 24 juin, un nouvel espoir de guérison.

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est devenu, au début de l’été, le premier hôpital au Canada à se doter du CyberKnife. Ce nouvel appareil, contrairement à ce que son nom suggère, sert à traiter des tumeurs malignes ou bénignes avec des faisceaux de rayonnement, sans chirurgie ou incision.

Complément aux traitements traditionnels de radiothérapie, la radiochirurgie réalisée par le CyberKnife offre des avantages tangibles aux patients, soit une réduction du nombre de traitements requis, une réduction au minimum des effets secondaires et l’assurance que seuls les tissus atteints seront ciblés par le traitement.

Principalement utilisé pour les tumeurs au cerveau, le CyberKnife peut aussi traiter les tumeurs aux poumons, au foie, à la prostate, aux reins et au pancréas ainsi qu’une panoplie d’autres lésions.

«Aucun autre système de radiochirurgie n’offre une telle flexibilité dans les traitements», a indiqué le Dr Jean-Paul Bahary, chef du Département de radio-oncologie du CHUM.

Pas pour tous
Depuis son implantation au CHUM, le CyberKnife a permis de traiter une cinquantaine de patients.

Bien que ce nouvel appareil risque de susciter l’intérêt de plusieurs person­nes, le CHUM prévoit que seuls 10 % de ses pa­tients, soit environ 400 personnes par année, pourront tester le CyberKnife.

«Le CyberKnife représente 1/12 de nos appareils de radiothérapie, a rappelé le Dr Bahary. Il devrait traiter sensiblement le même nombre de patients chaque année que les autres appareils de radiothérapie.»

Outre la disponibilité de l’appareil, le type de cancer, son stade et l’endroit où est située la tumeur doivent être pris en considération avant de déclarer un patient éligible au traitement par le CyberKnife.

«Ce ne sont pas toutes les tumeurs qui peuvent être traitées avec le CyberKnife, a précisé Réal Besner, chef du Service de physique du CHUM. L’appareil a un rayon d’action maximal de 6 cm de diamètre. Si la tumeur a un trop grand volume, le patient devra suivre un traitement de radiologie traditionnel, qui offre un plus grand champ d’action.»

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