Soutenez

Cancer du sein: témoignages de survivantes

À l’occasion de son numéro spécial pour la lutte contre le cancer du sein, Métro a recueilli des témoignages de survivantes qui ont affronté la maladie.

Nicole Couvrette
«La Fondation, c’est avant tout l’avancée scientifique dont j’ai bénéficié au niveau du diagnostic et du traitement de mon cancer du sein. C’est aussi, grâce au Cercle des amis, une occasion pour moi d’exprimer ma reconnaissance et de donner au suivant dans un esprit de solidarité in­cro­yablement intense et ressourçant.  Mon nom est Nicole Couvrette et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Carolle Drab
«Cette expérience de la vie m’a permis de faire la connaissance de personnes extraordinaires. Ces femmes qui m’ont soutenue, des étrangères qui m’ont tendu la main, des voisines, des amies, des sÅ“urs, des infirmières… ma petite famille qui m’a endurée dans les moments difficiles, mais pour laquelle je me suis battue et me bats encore. Je les remercie et les aime de tout mon cÅ“ur.

Ces dernières années, je me suis souvent sentie comme une enfant qui apprend à écrire et qui prend de l’assurance petit à petit, avec de la pratique et de l’encouragement. J’ai recommencé à travailler. J’ai aussi repris les travaux dans mon jardin intérieur et j’ai beaucoup moins de ressentiment qu’autrefois.
 
Mon nom est Carolle Drab et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Mélanie Chaput
«Je suis une maman comblée par mon petit Laurent quand le destin frappe : un cancer du sein triple négatif et agressif. Ma mission est de changer ce cancer triple négatif en triple positif! CROIRE : dès le départ, je crois en moi, je crois en la vie et je crois en la médecine. SE BATTRE : je questionne le milieu médical, me documente le mieux possible et, lorsque je comprends mieux, j’attaque. GAGNER : regardez bien mon sourire… Vous comprenez?

Mon nom est Mélanie Chaput et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Marie-Josée LeBlanc
«Le plus éprouvant a été d’annoncer à mes pa­rents que j’étais atteinte, à 33 ans, d’un deuxième cancer, un cancer du sein.

Étonnamment, l’été de mes traitements a été le plus beau de tous. J’ai vécu d’incroyables moments avec ma famille et mes amis. Ma vie n’est plus la même depuis; il n’y a pas de plus beaux moments qu’un lever du soleil, une belle soirée entre amis ou un « je t’aime » à un être cher.
 
Mon nom est Marie-Josée Leblanc et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Patricia Claude
«Ça ne se peut pas! Pas moi! Je suis trop jeune!» me dis-je en apprenant cette nouvelle renversante. Je venais à peine d’avoir 28 ans et, déjà, je me voyais morte et enterrée. J’ai subi une ablation, puis une reconstruction des deux seins. Plus de peur que de mal… et le résultat est étonnant!

Cette expérience m’a amenée à voir la vie différemment, à en apprécier chaque moment, à m’accepter et à m’aimer telle que je suis. Et comme dirait mon conjoint: «Tu as choisi la VIE, et ça vaut plus que tous les seins du monde!».

Mon nom est Patricia Claude et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Josée Tourigny
Avant mon cancer du sein, j’étais certaine que cette maladie ne touchait que les autres, que l’auto-examen des seins n’était pas pour moi. J’étais intouchable. En mars 2007, je recevais un diagnostic de cancer du sein. Quand l’inattendu nous frappe de plein fouet, il y a de belles histoires à vivre. Il y a des rapprochements à faire, de l’amour à donner et à recevoir! Je suis la preuve vivante que tout est possible. Que, malgré cette épreuve, la vie peut être belle.

Mon nom est Josée Tourigny et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Kanya Jayphait
À l’annonce de mon cancer, je me suis sentie tellement impuissante! Je perdais le contrôle sur ma vie. Au début, j’en avais honte. J’essayais de comprendre pourquoi cette maladie s’était abattue sur moi. J’avais de la difficulté à l’accepter. J’ai ensuite réalisé que, pour passer à travers cette épreuve, je devais vivre avec la maladie, car elle ne disparaîtrait pas d’elle-même.

Grâce à l’appui des êtres qui me sont chers, j’ai pris confiance en moi-même. Je me suis battue. Et j’ai repris le contrôle sur ma vie. On doit apprendre à vivre avec les différentes situations de la vie et se battre pour ce qu’on veut vraiment.
  
Mon nom est Kanya Jayphait et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Hélène Asselin
Ma vie a basculé à la suite du diagnostic de cancer. Tout s’arrête, tout s’effondre! J’ai comblé les moments de vide en participant très souvent aux ateliers d’art-thérapie animés par Violaine Dasseville. J’ai tant apprécié le respect de chacune, le non-jugement et, par le fait même, la découverte de soi durant les créations. Je retire une grande satisfaction de pouvoir libérer ma tête tout en mettant de la couleur sur le papier.

De plus, j’avais une vision d’avenir puisqu’une de mes grandes amies m’avait dit que je verrais grandir mes petits-enfants. Mes filles et ma petite-fille me donnent tant de bonheur!

Merci au programme Sérénité, qui a su m’aider à vivre ce tournant obligé de ma vie avec une certaine… sérénité.

Mon nom est Hélène Asselin et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Anna Capobianco-Skipworth
Ce n’est pas seule que l’on survit au cancer du sein. Parmi toutes les choses que j’ai apprises en tant que survivante, cette réflexion est la première et la plus importante. En plus de l’équipe médicale, mon mari Dave et ma fille Melissa m’ont aidée à devenir la personne que je suis aujourd’hui. Grâce à eux, je me sens incroyablement bien dans mon nouveau corps, malgré 2 mastectomies en 13 mois, suivies par une hystérectomie complète. J’irais jusqu’à dire que je ne me suis jamais sentie aussi féminine de ma vie!

Melissa me rappelle tous les jours à quel point la vie est importante. Elle est mon inspiration. Je suis si chanceuse!

Mon nom est Anna Capobianco-Skipworth et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Nicole Simonneau
«Vendredi 30 mai 2003, le diagnostic m’assomme. J’ai le cancer du sein. Tout explose dans ma tête. Le lendemain, 31 mai, c’est le mariage d’une de mes filles. Je garde le secret pour ne pas gâcher ce grand jour. Au lancer du bouquet de la mariée, il me tombe dans les mains. Pourquoi? Tout à coup, ce n’est plus un bouquet, mais plutôt ma vie que je tiens entre mes mains, et j’y tiens!

Pendant les traitements, mon corps ne m’appartient plus, je suis dépendante de mes enfants, de mes amies et des soignants; je suis obligée d’apprendre à lâcher prise. Ce n’est pas facile. Une deuxième chance m’est donnée. La maladie m’affaiblit, m’enseigne la tolérance, change mes priorités et guide mes choix. Maintenant, je m’accorde le droit de penser à moi, tout en continuant d’aimer et d’aider les autres. 

Mon nom est Nicole Simonneau et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Hélène Chartrand
«Lorsque mon médecin m’a annoncé que j’étais atteinte d’un cancer du sein, j’ai été renversée.

Sans ma famille et mes amis, je n’ose imaginer comment j’aurais pu vivre les mois qui ont suivi le diagnostic. Mario, Danielle, Céline, Roland, Lynn, Lise… merci de m’avoir soutenue dans ce combat. J’ai découvert la générosité des gens qui m’entourent. N’est-ce pas là un beau cadeau de la vie? 

«Après avoir côtoyé Hélène dans les moments les plus difficiles, je ne vois plus la maladie de la même manière. Le mot « cancer » est celui que je redoutais et redoute encore le plus. Grâce à mon héroïne, je sais qu’on peut vaincre cette maladie…»
– Lise Elkas 

Mon nom est Hélène Chartrand et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Kostadinova Gantcheff
«On m’a diagnostiqué un premier cancer il y a 20 ans, puis un deuxième il y a un an. J’ai survécu à ces épreuves avec l’aide de ma famille et, surtout, de ma fille, avec qui j’entretiens une relation exceptionnelle.

Je suis une femme qui aime et qui a toujours mordu dans la vie. Je me suis toujours battue, je suis toujours restée positive et je crois à l’impossible. En plus, je sais que ma famille sera toujours là pour moi. J’ai survécu au cancer de chacun de mes seins et je suis restée la même. La vie est belle et elle le sera toujours…

Mon nom est Hélène Kostadinova Gantcheff et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Nükhet Piyale
«En mars 2009, je célébrais ma deuxième année sans cancer. Quand j’étais malade, je me suis battue pour ma survie. J’ai reçu un soutien inconditionnel de ma famille, de mes amis et des médecins. Je sais maintenant à quel point la vie est fragile! On doit jongler avec les différentes sphères de notre vie : la santé, la famille et la carrière. Malheureusement, lorsqu’une de ces sphères est brisée, notre quotidien devient instable. La vie m’a appris à ne rien tenir pour acquis et à chérir chaque moment et chaque personne que j’aime. Après ce grand combat, les petits soucis ne m’atteignent plus!

Mon nom est Nükhet Piyale et j’ai survécu à un cancer du sein.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.