Soutenez

Cinq trucs pour les intolérants au gluten

Wheat ears under sun Photo: Getty Images/iStockphoto

À l’origine de la mode du «sans gluten», il y a la maladie cœliaque. Selon Santé Canada, 1 % de la population canadienne en est atteinte. Dans le cadre du mois de la sensibilisation à cette maladie, le nutritionniste Hubert Cormier offre cinq conseils aux intolérants à la protéine de blé.

Wheat ears under sun

Le gluten, une protéine à chasser
Lorsqu’il est question de maladie cœliaque, la première chose à retirer de son alimentation est le gluten, soit la protéine de blé. C’est toutefois plus facile à dire qu’à faire, car le blé est présent dans de nombreux produits, entre autres dans la farine. Ainsi, on retrouve du gluten dans les muffins, les gâteaux, les pâtes alimentaires, le pain, les céréales, etc. Hubert Cormier souligne également la présence de gluten dans certaines sauces, puisque la farine de blé peut être utilisée comme un liant.

 

VIVRE 2 outils_C100Attention à la contamination croisée
S’il est primordial de prêter une attention particulière à la liste des ingrédients sur les emballages, il est tout aussi important de surveiller les contaminations croisées. En effet, les personnes intolérantes au gluten devraient avoir des ustensiles et accessoires de cuisine à usage exclusif. Le nutritionniste donne en exemple l’usage de la friteuse. «Si on utilise la friteuse pour y cuire des frites, alors que la veille elle a servi à frire des croquettes de poulet avec de la chapelure, les frites contiendront des traces de gluten et risquent de provoquer des douleurs gastro-intestinales.»

 

VIVRE 3 gruau_c100Éviter les céréales SABOT
L’acronyme SABOT (seigle, avoine, blé, orge, triticale) est un aide mnémotechnique facile à retenir pour les intolérants au gluten. Celui-ci rappelle les cinq céréales qu’une personne atteinte de la maladie cœliaque doit retirer de son alimentation. Néanmoins, dans le cas de l’avoine, il est possible d’en consommer si celle-ci n’a pas été contaminée par d’autres céréales. Il est également important de veiller aux dérivés de ces céréales, qui cachent eux aussi du gluten, comme la bière, le thé ou le café aromatisés, les médicaments, certaines saucisses ou encore certaines barres de chocolat, etc.

 

VIVRE 4 épiceries_c100Des solutions de rechange au gluten
La sensibilisation à la maladie cœliaque et la mode du «sans gluten» ont poussé les épiciers d’enrichir leurs tablettes avec une plus grande variété de produits sans gluten abordables. Ainsi, les intolérants à la protéine de blé ont davantage d’options. Outre, le riz, le maïs et les légumineuses, ils ont à leur disposition les pseudo-céréales. Quinoa, tapioca, amarante (ou arrow-root), ou encore fécule de pomme de terre peuvent remplacer la farine de blé en cuisine et en pâtisserie.

 

VIVRE 5 logo gluten_c100Se référer au logo
Puisque de plus en plus de produits se veulent sans gluten, l’Association canadienne de la maladie cœliaque a instauré un programme de certification sans gluten (PCSG) pour aider les personnes intolérantes à s’y retrouver. Ce programme est un sceau de qualité conçu pour les fabricants de produits alimentaires et pharmaceutiques sans gluten. Les produits estampillés de ce logo sont approuvés par l’Association canadienne de la maladie cœliaque, puisqu’ils ont été fabriqués dans une usine qui respecte ses normes.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.