Le ballet «Casse-Noisette» reprend l’affiche
MONTRÉAL — La petite Clara et son casse-noisette sont de retour à la Place des Arts pour reprendre ce qui, après plus de 50 ans à l’affiche, est devenu une véritable tradition montréalaise des Grands Ballets canadiens.
Présenté chaque année sans faute depuis 1964, le ballet «Casse-Noisette» détient le record de longévité dans un même théâtre au pays, souligne le répétiteur attitré des enfants, André Laprise.
Auparavant assistant du chorégraphe Fernand Nault, M. Laprise supervise entre autres les jeunes figurants qui camperont les rôles des rats et des souris, les accompagnant dans ce «pays de rêves».
M. Laprise, qui oeuvre au sein de la production depuis 38 ans, se dit reconnaissant de la fidélité du public.
Il l’explique entre autres par un certain «esprit de renouveau» qui occupe d’année en année ses centaines d’artisans.
Il salue également le travail de Fernand Nault qui a su adapter la mise en scène pour qu’elle plaise à petits et grands.
«Les enfants sont sur le bout de leur siège du début à la fin et ça, c’est un défi extraordinaire qui a été relevé», a-t-il souligné en entrevue téléphonique à La Presse canadienne.
Il caractérise la production comme «à la fois traditionnelle et actuelle».
«On se fait dire souvent que cette version-là est connue et reconnue comme étant une des meilleures en Amérique du Nord, rapporte-t-il. Force est de croire que c’est vrai. C’est un produit qui a très bien évolué, qui passe à travers le temps.»
Le spectacle, inspiré du conte d’E.T.A. Hoffmann, fera à nouveau résonner la musique de Tchaïkovski dans la salle Wilfrid-Pelletier du 14 au 30 décembre.