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The Launch: Une téléréalité pas comme les autres

Photo: Collaboration spéciale

Avions-nous besoin d’une énième téléréalité de musique? Il semble que oui, selon Scott Borchetta, producteur de The Launch, et Marie-Mai, sa nouvelle mentore.

Le concept de l’émission, dont la deuxième saison arrive en ondes ce soir, n’a rien à voir avec les The Voice et American Idol de ce monde.

Pour ceux qui n’ont pas vu la première saison, ça va comme suit: à chaque épisode, des aspirants musiciens s’affrontent devant des juges et des mentors afin d’avoir la chance de recevoir une chanson écrite par les plus grands de l’industrie, comme Ryan Tedder de One Republic ou la vedette montante de la pop, Bebe Rexha.

Deux de ces musiciens iront en studio enregistrer une version de ladite chanson et la présenteront devant un public. Après délibération, un seul sera sélectionné pour lancer le single, dans le but qu’il passe à la radio. Et dans l’épisode suivant, on recommence le processus avec d’autres artistes et une autre chanson.

Le producteur Scott Borchetta sentait-il qu’il courait un risque en créant cette émission, qui aurait pu être redondante dans le paysage culturel actuel? «La vie est un risque. Chaque fois que je sors un album, je prends un risque. Chaque fois que je signe un nouvel artiste, je prends un risque. Et alors?» Ça répond à la question, ça!

«Je pensais que les gens de cette génération avaient besoin de leur propre émission, où ils peuvent espérer avoir des résultats quand ils le veulent. Nous donnons des résultats à la fin de chaque épisode. Nous avons créé une machine à découvrir de nouveaux artistes.» Scott Borchetta, producteur de The Launch

De toutes les pièces produites dans la première saison, on se souviendra surtout de la très populaire Ain’t Easy, interprétée par le duo ontarien formé d’Elijah Woods et de Jamie Fine. Leur version électro-pop de la pièce écrite, entre autres, par Ryan Tedder et Camilla Cabello a été certifiée platine au Canada, en plus de cumuler plus de huit millions d’écoutes en continu en ligne.

«Je connais, comme tous les artistes, l’importance d’avoir un premier gros hit. Ça définit ta carrière, explique Marie-Mai. C’est ça qui fait que tu marques les gens ou que tu passes à côté. Avoir l’occasion d’avoir un world class hit pour commencer ta carrière, ça n’a pas de prix», ajoute-t-elle au sujet de l’issue des épisodes de The Launch.

Cela étant dit, pourquoi est-ce que Scott Borchetta est-il venu recruter Marie-Mai, une chanteuse qui chante en français et qui brille au Québec, pour son émission… en anglais?

«Je sentais une connexion, je savais que je pouvais travailler avec elle, explique-t-il. La meilleure chose à propos de Marie-Mai, c’est qu’elle a vécu cette expérience du côté de l’artiste. Elle est la preuve vivante que le concept peut fonctionner, et ça, ça m’attirait beaucoup.»

Après avoir été découverte à Star Académie et avoir agi comme mentore à La Voix et La Voix Junior, Marie-Mai est en effet une excellente ambassadrice des émissions de téléréalité musicale et c’est probablement son meilleur atout pour The Launch.

«J’ai été cette personne-là qui n’a pas gagné, qui est retournée à la maison, qui s’est retroussé les manches et qui s’est dit qu’elle allait prouver à tout le monde ce qu’elle était capable de faire. Je comprends que c’est intimidant, que c’est gros, mais en même temps, je peux les préparer et faire en sorte qu’ils soient la meilleure version d’eux-mêmes quand ça compte.»

Alors, pourquoi devrait-on écouter The Launch, selon la chanteuse québécoise? «Pour découvrir des talents et voir à quel point on est gâtés au Canada. La musique change, l’industrie change, mais je suis convaincue que The Launch s’est adaptée à ces changements-là et on donne exactement aux gens ce qu’ils veulent avoir».

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