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Justin Timberlake: Le phénomène Facebook

Bien qu’il fasse partie de la distribution du nouveau film de David Fincher, The Social Network, qui traite de la création controversée de Facebook, Justin Timberlake est loin d’être un expert du site le plus populaire de l’internet. Le chanteur et comédien y campe l’inventeur de Napster, Sean Parker, qui a aussi investi dans les débuts de Facebook. Expert ou non, J.T. essaie de comprendre le phénomène des réseaux sociaux.

«Les gens me demandent mon opinion sur Facebook, si c’est une bonne ou une mauvaise chose, dit-il. Je ne sais pas s’ils s’attendent à une réponse intelligente parce qu’en ce qui concerne les ordinateurs et les réseaux sociaux, je suis ignorant.» Facebook compte à ce jour plus de 500 millions de membres, mais Timberlake n’est pas l’un d’eux. «Facebook, c’est un party, et c’est vous-même qui l’organisez! Je pense que de créer sa propre page Facebook, c’est un peu ça qui est intriguant. Cette personnalisation en enthousiasmer plusieurs, observe-t-il.

«Pendant la promotion du film, j’ai eu l’impression qu’aucun d’entre nous n’était vraiment attiré par Facebook ou n’importe quel réseau social», note-t-il. Quand Timberlake dit «aucun d’entre nous», il fait référence à ses collègues de The Social Network, Jesse Eisenberg et Andrew Garfield. Ceux-ci avouent être des néophytes en la matière, qui ont seulement sauté sur l’occasion de travailler avec Fincher, un réalisateur bien connu pour ses tournages éreintants.

«C’est un peu comme s’il considérait les 25 premières prises comme des répétitions, raconte
Timberlake. On arrivait à la 25e prise et il disait : « OK. Gardez ça et effacez tout le reste! » Alors on se disait : « Vraiment? Tu vas… OK, c’est cool. On va recommencer du début! »» Malgré son statut de star de la pop, Justin Timberlake a sauté à pieds joints dans l’environnement de travail de Fincher. «Il m’a dit qu’il allait essayer d’être attentif au fait que je m’épuisiais à force de faire autant de prises», se souvient-il. Je lui ai répondu en utilisant une analogie avec le football un peu merdique. Je lui ai dit que je n’allais pas être un ailier éloigné pleurnichard. Je savais à quoi m’attendre en acceptant le rôle et je suis très heureux de mon choix. Je me perçois plus comme un secondeur qui répéterait 98, 99 fois.»

Pour le chanteur, le film n’était pas seulement une chance de travailler avec David Fincher, mais aussi de prendre part à un scénario écrit par Aaron Sorkin, le créateur de The West Wing. «Chaque scénario a une tou­che musicale, a du rythme. Chaque scénariste a son rythme propre, et Aaron est juste… le meilleur», dit-il. Timberlake insiste pour dire que la description que lui a fait Sorkin de Parker  l’a convaincu de travailler avec lui. «Sa personnalité un peu culottée et cynique ressort dans le texte. Sur le plateau, je n’ai eu qu’à dire ce qu’Aaron avait écrit. J’avais la responsabilité de ne rien gâcher.»

The Social Network
En salle dès vendredi

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