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Cinq films sélectionnés à Cinemania qui retiennent notre attention

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«Je m'appelle humain» de Kim O'Bomsawin Photo: Collaboration spéciale Cinemania

À son tour, le festival de films francophones Cinemania débute ce mercredi dans un format adapté à la pandémie. Pendant près de trois semaines, les détenteurs du passeport en ligne auront ainsi accès à une cinquantaine de longs métrages.

De la Côte d’Ivoire à la France en passant par la Côte-Nord, voici les cinq films qui nous ont intrigués pour cette 26e édition de Cinemania.

La nuit des rois

Synopsis: «La MACA, la prison d’Abidjan, l’une des plus surpeuplées d’Afrique de l’Ouest. Vieillissant et malade, le détenu Barbe Noire est un caïd de plus en plus contesté. Pour conserver son pouvoir, il renoue avec la tradition de « Roman », un rituel qui consiste à obliger un prisonnier à raconter des histoires durant toute une nuit. Un jeune pickpocket est désigné. Or « Roman » ne sait pas raconter, mais il est hanté par une seule histoire: celle de Zama King, une légende urbaine qu’il commence à relater (et à inventer) pendant plusieurs heures, au péril de sa vie…»

Pourquoi on est curieux: Déjà présenté au TIFF et à Venise, on ne peut être qu’impatient de découvrir le mystérieux film de Philippe Lacôte où se mêlent traditions orales et milieu carcéral ivoiriens. Cette coproduction entre la Côte d’Ivoire, la France, le Canada et le Sénégal met en vedette Bakary Koné aux côtés de Steve Tientcheu (Les Misérables), Denis Lavant (Mauvais Sang) et l’artiste Laetitia Ky.

Je m’appelle humain

Synopsis: « »Sauvage » dit Joséphine Bacon, « ça veut dire être libre entièrement ». Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux. La femme de lettres innue, Joséphine Bacon, incarne cette génération témoin d’une époque bientôt révolue. Avec charisme et sensibilité, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître caribou, Je m’appelle humain, propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaire aux côtés d’une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et celui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu veut dire « humain ».»

Pourquoi on est curieux: Très attendu à Cinemania cette année, le dernier film de Kim O’Bomsawin brosse le portrait de Joséphine Bacon. À en voir la bande-annonce, des images à couper le souffle viennent porter un récit tout en délicatesse et en humilité de cette poétesse de renom.

Garçon chiffon

Synopsis: «Jérémie, la trentaine, peine à faire décoller sa carrière de comédien. Sa vie sentimentale est mise à mal par ses crises de jalousie à répétition et son couple bat de l’aile. Il décide alors de quitter Paris et de se rendre sur sa terre d’origine, le Limousin, où il va tenter de se réparer auprès de sa mère…»

Pourquoi on est curieux: Pour Nicolas Maury! Le comédien français qu’on a pu découvrir dans la série Appelez mon agent (Dix pour cent) signe ici son premier passage à la fois derrière et devant la caméra. Avec Nathalie Baye dans le rôle de sa mère, le film s’annonce prometteur.

La nuit venue

Synopsis: «Paris, 2018. Jin, jeune immigré sans papiers, est un chauffeur de VTC soumis à la mafia chinoise depuis son arrivée en France. Cet ancien DJ, passionné d’électro, est sur le point de solder « sa dette » en multipliant les heures de conduite. Une nuit, au sortir d’une boîte, une troublante jeune femme monte à bord de sa berline. Intriguée par Jin et entêtée par sa musique, elle lui propose d’être son chauffeur attitré pour ses virées nocturnes. Au fil de leurs courses, une histoire naît entre ces deux noctambules solitaires et pousse Jin à enfreindre les règles du milieu.»

Pourquoi on est curieux: On ne peut s’empêcher de penser à Drive de Nicolas Winding Refn en voyant les extraits du film, qu’on devine envoûtant, de Frédéric Farrucci. Pourtant, le jeu des acteurs Guang Huo et Camélia Jordana, et la musique signée Rone semblent nous emmener dans une autre direction…

Vacarme

Synopsis: «Émilie, 13 ans, est confiée à un foyer de groupe de la DPJ. Confrontée à de nouvelles règles strictes et la présence autoritaire de son éducatrice de suivi, elle choisit plutôt de fuir sa nouvelle réalité quitte à nier ses propres besoins. Tout ce qu’elle veut, c’est combler son manque d’amour en retournant coûte que coûte chez Karine, sa mère égocentrique. La jeune fille subit de plus la mauvaise influence d’Ariel, 16 ans, sa co-chambreuse avec laquelle elle fait les 400 coups. Mais chacune de ses retrouvailles avec Renaud, qui lui donne des cours de guitare, sont pour Émilie autant de lueurs d’espoir. L’adolescente apprendra ainsi l’art de la résilience, reprenant progressivement confiance en elle.»

Pourquoi on est curieux: Ce film – qu’on nous promet intense – du québécois Neegan Trudel qui explore une relation mère-fille compliquée à la lumière de l’adolescence et de tout ce que celle-ci implique ne peut que susciter notre enthousiasme.

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