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Jessica Alba: maman 007

Ned Ehrbar - Metro World News

Robert Rodriguez est connu pour passer allègrement des longs métrages pulpeux destinés à un pu­blic averti à la Sin City aux films familiaux comme la série Spy Kids. Mais la comédienne Jessica Alba, qui tient la vedette du quatrième volet de la série, n’avait jamais encore connu ce côté du réalisateur.

«Robert ne change pas et sa façon de travailler non plus, insiste-t-elle. Mais il y avait une légèreté sur le plateau, à cause des enfants, et aussi parce qu’il n’y avait pas d’explosions ou de filles à moitié nues avec des mitraillettes. Personne ne proférait de jurons. On était entourés de jouets et de trucs enfantins.»

Spy Kids 4: All the Time in the World (Espions en herbe: Tout le temps du monde) est la troisième collaboration entre l’actrice et Rodriguez. «J’avais dit à Robert que j’aimerais bien faire un film que ma fille pourrait regarder, se souvient-elle. Il y a un côté naturellement comique à être parent pour la première fois, dans les situations de la vie de tous les jours.»

Bien sûr, dans Spy Kids 4, la «vie de tous les jours» implique des bagarres contre de vilains sbires et des poursuites en voiture, le tout en étant enceinte jusqu’aux yeux, comme?Alba le fait au tout début du film. «Monter un escalier est un défi quand on est enceinte de neuf mois, rappelle-t-elle. Je crois que c’est un excellent élément de comédie. Du genre : qu’est-ce qui se passe si une femme est prise de contractions alors qu’elle essaie de sauver le monde? Bien sûr, elle  essaiera quand même…»

Ce n’est que plus tard qu’Alba a découvert que sa conversation avec Rodri­guez avait inspiré une bonne partie de son personnage – une espionne professionnelle qui fait une pause de son travail pour s’occuper de sa famille. «Il a dit que de me voir essayer de composer – tant bien que mal – avec la réalité d’être mère et celle du travail en même temps l’avait inspiré.»

L’actrice et son mari, Cash Warren, essaient de composer avec cette réalité en priorisant leur famille. «Mon mari et moi faisons l’effort conjoint de laisser tomber les courriels et les textos pour ne nous concentrer que sur notre fille, dit-elle. Pendant la semaine, on le fait de temps en temps, dépendamment de notre emploi du temps? C’est plus facile maintenant que notre fille va à l’école. Mais c’est encore dur parce que je me préoccupe aussi de ma carrière. Ma fille est ma priorité, alors, si elle ne va pas bien, rien d’autre ne compte vraiment pour moi.»

Tandis que la petite fa­mille a accueilli une deuxième fille, Haven Garner Warren, le 13 août dernier, Jessica pense déjà à ce qui s’en vient pour elle – et ce ne sont pas nécessairement des projets familiaux… «Je ne veux seulement faire des films pour enfants désormais, dit-elle. Seulement, je suis heureuse que ma fille puisse voir  un de mes films, pour une fois. Mais je m’ennuie des films d’action!»

Si elle adore être une actrice, elle soutient qu’elle ne veut pas que ses filles entrent dans l’industrie du spectacle trop tôt. «J’ai été une enfant-vedette et ça a fonctionné pour moi comp­te tenu de mes circonstances. Si mes filles veulent être actrices après avoir fini l’école, d’accord. Mais ce n’est pas moi qui les y encouragerai.»

Spy Kids 4

En salle dès vendredi

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