Dakodak: meilleur qu'une vidéo avec un chat
Pas facile de percer sur les internettes… Pour une seconde saison, la
série Dakodak porte un regard humoristique sur cette réalité. Et sur
quelques autres aussi.
Pour une seconde saison consécutive, la websérie Dakodak se poursuit. Chaque mercredi, un nouvel épisode est dévoilé sur tou.tv. Ceux qui ont suivi la première offrande retrouverons avec plaisir l’univers de Laval, fan de filles et de poker (Emmanuel Juteau-McEwann) d’Étienne Lebleu, le mec qui connaît tout le monde (Mickaël Gouin), de Pat le chef magouilleur (François Chénier), de Laura la réalisatrice (Sophie Desmarais), de Dakodak.tv et des fameuses mascottes de style Teletubbies «qui pognent ben gros en Pologne», ou est-ce plutôt en Ukraine? Dans cette saison, la bande de potes vit désormais les débuts houleux de sa boîte de production vidéo…
Scénarisé par Alexandre Soublière, qui vient de publier son premier roman coup-de-poing, Charlotte before Christ aux éditions du Boréal, et coréalisé par Sébastien Landry et Laurence Morais-Lagacé, dit Baz, collaborateur qui signe dans nos pages la chronique Vivre dans la nuit, Dakodak est présenté sous forme de capsules d’une dizaine de minutes qui se déroulent au son d’une excellente trame sonore à saveur locale : Philippe B, We Are Wolves, Jimmy Hunt, Avec pas d’casque, Karim Ouellet… La trame du récit, quant à elle, aborde les relations amoureuses qui foirent et les projets professionnels qui ne le sont pas tellement (lire : professionnels).
On retrouve au fil des épisodes quelques «insides» sur le Montréal hip ainsi que des blagues sur le web, ce merveilleux médium dans lequel il est si difficile de réussir à moins de de «mettre en ligne des vidéos avec un chat dedans». Il arrive parfois d’entendre quelques blagues au sujet de «dégueulis, pardon, de MDMA» ou des histoires de fins de soirées plus arrosées. Reste qu’on est quand même loin de Breaking Bad.
«Je trouve qu’on est quand même très, très soft, observe Morais-Lagacé. C’est d’ailleurs le problème, au Québec : on est très frileux avec nos productions, mais quand ça vient d’ailleurs on trouve ça bon. Reste qu’on essaye d’aller le plus loin possible, même si on est une compagnie de production qui est très jeune [Van Der Lol] et qui n’a pas les reins assez solides pour faire accepter tout ce qu’elle voudrait.»
Cette saison-ci, le fond reste le même, mais la forme change un peu : «L’intrigue est mieux ficelée, avec plus de punch et de rebondissements», promet son coréalisateur. Raison? «On s’est rendu compte que dans les premiers épisodes, on voyait souvent les personnages dire qu’ils allaient faire des choses folles et, dans la scène d’après, seulement raconter qu’ils les avaient faites. Cette fois-ci, on a décidé de les montrer en pleine action.»
N.B. : en complément de la série, dès mercredi prochain, vous pourrez voir les capsules créées en parallèle et mettant en vedette le personnage de Pat-le-chef. Ces épisodes ne sont «aucunement affiliés à tou.tv». Dixit Morais-Lagacé: «On s’imagine que si c’est trop chaud pour eux… ça mérite d’être vu!»
Dakodak2
Sur tou.tv, nouvel épisode chaque mercredi
Pat-le-chef
Sur patlechef.com
Dès le 29 février