Le rappeur Kid Ink: encre indélébile
Faites la connaissance de Kid Ink, le plus récent rappeur à s’être joint à la lutte pour devenir «le roi du rap».
Aux États-Unis en ce moment, une bataille royale fait rage entre A$AP Rocky, Kendrick Lamar, 2 Chainz – et un nouveau candidat, Kid Ink, qui vient de se joindre au lot. Né à Los Angeles, Kid Ink s’est bâti une cour d’admirateurs au moyen de YouTube et de sorties indépendantes comme Up & Away, qui s’est vendu à 20 000 copies dès la première semaine de sa sortie. Celui qui connaît le succès sur les médias sociaux (plus de 408 000 abonnés sur Twitter) a souvent été confondu avec le mauvais garçon du R&B, Chris Brown, une situation à laquelle il s’est attaqué en collaborant avec son supposé sosie sur Show Me, une pièce parue en septembre dernier. Le jeune homme de 27 ans, dont le vrai nom est Brian Todd Collins, lancera finalement son album demain. Métro s’est entretenu avec lui.
Comme My Own Lane est votre premier album, était-ce important pour vous que les chansons vous définissent, qu’elles définissent votre personnalité?
Oui, mon vieux. C’est la meilleure façon de le dire. La chanson-titre parle de «mon propre chemin», celui que je me suis fait dans l’industrie de la musique. C’est un message à mes fans déjà établis, et ça me permet de définir Kid Ink pour les nouveaux auditeurs, pour qu’ils ne basent pas leur jugement sur une ou deux pièces.
Qu’avez-vous appris des réactions qu’a récoltées votre EP Almost Home? Tenez-vous compte de l’avis de vos fans?
C’est quand je lance mes chansons sur le web, gratuitement, que j’ai un vrai retour. J’essaie de m’assurer de sortir différents types de trucs pour voir ce autour de quoi les gens gravitent le plus – c’est à ça que le EP m’a servi.
Qu’avez-vous appris de vos fans?
Honnêtement, le plus gros truc que j’ai appris, c’est que les fans veulent m’entendre, moi. Certains artistes ressentent de l’insécurité, ils ont l’impression qu’ils doivent à tout prix avoir des artistes invités sur leur disque pour que celui-ci fonctionne.
Vous ne ressentez pas cette insécurité?
Jusqu’à un certain point, on a besoin d’un signe qui nous dit qu’on fait plus, qu’on fait mieux. Parfois, quand les fans voient qu’on a collaboré avec un gros nom, ils sont plus prompts à aller écouter notre travail, et c’est satisfaisant. Mon truc, c’est d’écrire des chansons et des mélodies que j’ai envie d’entendre quelqu’un d’autre chanter.
Pourquoi étiez-vous si enthousiaste à l’idée d’être associé à Chris Brown?
[Ricanement] Chris et moi avons travaillé ensemble quand j’étais indépendant – il a participé à un remix. Il était vraiment cool, et je pense que quand nous sommes ensemble, les gens nous comparent moins. Travailler avec lui m’a donc aidé à m’en distinguer.
Il y a eu plusieurs discussions pour déterminer qui est le plus grand rappeur entre A$AP Rocky et Kendrick Lamar. Qu’en pensez-vous?
[Rires] Clairement, A$AP Rocky est le plus grand artiste de New York, et Kendrick Lamar est le plus grand artiste du hip-hop.
Allez-vous tenter de décrocher cette couronne vous aussi?
Si je suis patient et si je prends mon temps, c’est mon plan, oui.
Vous avez déjà été producteur, mais j’imagine qu’il y a des avantages à être un rappeur?
Oui, mec. [rires] Beaucoup d’avantages. Je croise des gens qui m’ont rencontré quand j’étais producteur et qui ne s’en souviennent même pas.
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My Own Lane
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