Ice Cube et Kevin Hart font la paire dans Ride Along

Les deux vedettes de Ride Along, Ice Cube et Kevin Hart, discutent avec Métro de la chimie essentielle à une bonne comédie de potes.

Bien des films entrent dans la catégorie «deux flics qui sont des potes». Il faut bien du cran et de la confiance pour oser proposer un nouveau scénario, deux choses dont ne manquent pas les deux acteurs. Voici ce qu’ils avaient à dire à propos de leur nouvelle comédie, réalisée par Tim Story.

Ice Cube, au sujet de l’approche nécessaire à un «film de flics» :
«L’idée de Ride Along était d’être fidèle aux personnages et au script, mais également de trouver un créneau qui nous rende uniques. Il y a de grands films dans cette catégorie, et ils le sont parce qu’ils trouvent leur créneau et qu’ils font leur marque. C’est ce que nous voulions faire, nous voulions trouver notre propre saveur. Nous voulions que ça soit le 48 Hours de la nouvelle génération, celle qui ne sait pas qui est Nick Nolte.»

Kevin Hart tenait à ne pas rendre son personnage trop agaçant :
«On doit avoir quelqu’un qui peut nous retenir au besoin, et Cube, puisqu’il était devant et derrière la caméra, n’était pas gêné d’y aller de ses suggestions et d’apporter des idées. Quand on est bien entouré et que tout le monde sait comment nous retenir si on va trop loin, ça aide beaucoup aux relations d’équipe et à l’augmentation de la confiance.»

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Ice Cube fait le point sur sa covedette :
«Kevin lui-même n’est pas exaspérant, mais il joue très bien au moustique. Il sait comment y arriver pour rendre ça naturel et vrai. C’est vraiment cool, parce que si on ne reste pas dans notre voie dans ce genre de film, on risque de rendre les personnages moins percutants. Je n’essaie pas d’être drôle et Kevin n’essaie pas de faire son Dirty Harry. Je suis toujours certain qu’il fera de bonnes blagues et d’hilarantes improvisations. Et il me fait confiance pour qu’on reste dans le scénario tout en tirant le meilleur de lui.»

Ice Cube fait référence à une de ses chansons :
«C’était l’idée de Tim Story ou d’un des scripteurs. Je ne sais pas trop pourquoi, mais dans la plupart de mes films, je dis quelque chose tiré d’une de mes chansons. Dans Torque, je roulais vers des policiers et ils m’ont fait dire «F**k the police» alors que je les dépassais. Et dans 22 Jump Street, on voulait que je dise un de mes vers. C’est cool. Ça ne me dérange pas. Tant que ça fonctionne avec la scène du film, ça ajoute un peu de connivence avec les spectateurs. Dans ce film-ci, je fais référence à I Guess It Was a Good Day.»

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Ride Along
En salle vendredi 17 janvier.