Robocop: les sceptiques seront confondus

Fan finie de Robocop, l’actrice australienne Abbie Cornish est devenue une des vedettes de la nouvelle version.

Abbie Cornish a de bons souvenirs du Robocop original, elle qui, grâce à ses grands frères, a grandi en regardant, en re-regardant et éventuellement en ayant trop usé sa copie VHS du film de 1987 – alors qu’elle était beaucoup trop jeune. L’Australienne espère donc que d’autres fans du film d’action ultraviolent de Paul Verhoeven considéreront le fait qu’elle soit engagée dans le remake grand public de Jose Padilha comme un vote de confiance majeur.

C’était une autre époque, celle des VHS qu’on pouvait user à force de les regarder.
Et c’était dévastateur quand ils s’usaient – ou se déchiraient! Parfois, on ne pouvait pas les remplacer.

Quels étaient vos moments préférés du Robocop original?
Il y a cette scène complètement folle où il part seul et où il explose. Je sais que ça sonne très violent – surtout que j’avais cinq ou six ans quand j’ai regardé ça –, mais cette scène est démentielle. C’est un vrai classique. J’adore ce film. J’ai vraiment eu du plaisir à le revoir. Je l’ai visionné à nouveau quelques fois avant le tournage de notre version, et les gens me disaient : «Non, ne fais pas ça!» Et je répondais : «Mais j’aime tellement ça!»

Et puis, votre version est pas mal différente de l’originale.
Oui, c’est autre chose. C’est une entité complètement différente. J’espère vraiment que les gens qui sont sceptiques au sujet de ce film et qui disent qu’ils n’iront pas le voir parce qu’ils ont «trop aimé le Robocop original et qu’il ne devrait pas être refait», j’espère qu’ils iront au cinéma et qu’ils verront le film quand même parce que je crois qu’ils seront agréablement surpris.

Le scepticisme est la réaction par défaut à n’importe quel remake, il faut l’avouer.
J’imagine. Peut-être que je n’ai jamais été dans le secret des dieux à ce sujet. (Rires) On trouve tout le temps de nouvelles façons de raconter les mêmes histoires. Parfois, c’est très bien fait, parfois, pas tant que ça, alors je peux comprendre que les gens soient sceptiques, évidemment.

Quels sont vos trucs préférés pour vous glisser dans la peau d’un personnage?
J’écoute beaucoup de musique pendant que je travaille. Je me fais une liste de lecture pour chaque film, liste qui résume ce qu’est le parcours du personnage au fil du scénario, afin que je puisse toujours retourner à tel ou tel moment. Ou parfois, si je me sens un peu perdue quand je vais travailler, à propos de ce qu’on s’en va faire, je sors une toile de Turner [un peintre britannique] et je la regarde pendant une demi-heure, et ça me donne quelque chose pour la journée. Parce que parfois, pour être honnête, je n’ai aucune idée de ce que je fais – en tant qu’actrice – et j’aime bien ce sentiment.

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Robocop
En salle dès mercredi