Culture

Nuit blanche du festival Montréal en Lumière

Photo: Raphaël Ouellet

Baz

26 février 2015 à 17h55 3 minutes de lecture

Ça fait cinq semaines que je suis à l’extérieur du pays. Cinq semaines à me faire dorer au soleil de l’hémisphère sud, en plein été africain. Pina colada, monokini, océan Indien et selfies avec des top-modèles australiennes. Imagine Charlie Sheen dans ses belles années; eh bien, c’est un peu ma vie en ce moment. Loin de moi l’idée de m’en plaindre, mais même au paradis, je trouve le moyen de m’ennuyer de l’hiver québécois. Pas du froid, mais de ce que le froid amène. Cette folie collective qu’on a de vouloir sortir et faire des activités extérieures même s’il fait – 30°C. Cette joie de le braver, de lui faire un fuck you bien senti. Parce que peu importe si l’on aime ou on le déteste, c’est sans contredit quelque chose qui nous unit.

Depuis 12 ans maintenant, la Nuit blanche du festival Montréal en lumière nous fait sortir de la maison pour passer une nuit d’hiver à la belle étoile. C’est plus de 200 activités que le festival nous offre à travers les quartiers Plateau-Mont-Royal et Vieux-Montréal, ainsi qu’au centre-ville. Pendant quelques heures, l’espace urbain devient une vitrine culturelle de ce qui se fait de mieux au Québec. Expos, musique, performances artistiques, installations, etc.: tout le monde y trouve son compte.

La seule bonne façon de vivre la Nuit blanche est de se préparer une petite flasque d’alcool de son choix, d’appeler quelques amis et de se lancer dans le vide. Pas de plan officiel, rien. L’idéal, c’est de se promener et de se laisser bercer.

Avec les années, la soirée Karnival du Club Soda est devenue un classique. Une sorte de carte blanche que le festival offre à Poirier pour qu’il fasse danser les curieux qui entrent se réchauffer. Avec Face-T et Pierre Kwenders, Poirier ira de ses sélections de musique du monde électro qui ont fait sa renommée partout sur la planète.

Si jamais le Club Soda vous intéresse plus ou moins, le Métropolis est une autre option. Avec Karim Ouellet en tant que DJ, on ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais je ne crains pas les goûts musicaux du nouveau roi de la pop québ.

Autre conseil, ne vous gênez pas pour faire un tour à la Vitrine, coin Saint-Laurent –Sainte-Catherine. Ce sera la troisième édition du Pixelfest, présenté par Gros Joueurs, qui transforme l’espace en mecque pour fans de jeux vidéo interactifs et expérimentaux. Un succès annuel pour gamers et curieux, qui ont la chance de tester une manette de Nintendo géante, un casque de réalité virtuelle, une arcade de jeux indie et autres essais sur le thème des jeux vidéo.

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