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Que des ondes positives avec la musique de P’tit Belliveau aux Francos

Photo: Frédérique Ménard-Aubin/Gracieuseté

Avec son banjo, son costume-cravate, son accent acadien, P’tit Belliveau n’est à première vue pas ce qu’on peut définir de cool. Et pourtant, de l’artiste émane un esprit décontracté et de sa musique, des ondes positives. «Ce qui est vraiment cool, c’est de ne pas essayer d’être cool […] Stop being cool today!», a-t-il déclaré aux Francos vendredi soir. 

Moins de deux mois après avoir lancé son deuxième album Un homme et son piano dans un Club Soda complet, P’tit Belliveau était de retour dans la mythique salle de spectacle pour un autre concert à guichets fermés.

Celui qui a attiré une foule en septembre dernier devant la scène principale des Francos était une fois de plus à l’affiche de la programmation du festival, cette fois-ci pour un concert en salle. 

Décidément, les Montréalais.e.s sont fans de la musique folk-country aux accents électro de P’tit Belliveau, qu’on a découvert comme finaliste du concours-vitrine Les Francouvertes il y a trois ans.

C’est d’ailleurs un des gagnants de l’édition 2019 des Francouvertes, le rappeur Franky Fade du groupe OGB (Original Gros Bonnet), qui était chargé de la première partie du spectacle de vendredi soir. «Fun fact, la première fois que j’ai rencontré P’tit Belliveau et son band, c’était ici même au Club Soda à la finale des Francouvertes», a-t-il d’ailleurs dit.

La rappeur a «réchauffé» la foule avec plusieurs de ses chansons, dont une majorité provenait de son premier album, CONTRADICTIONS.

Un homme et son banjo

Après un entracte, P’tit Belliveau et son groupe, qui revenaient de France, ont pris le relais, tous habillés d’un costard ou d’une cravate. 

L’auteur-compositeur-interprète a débuté le concert avec trois chansons provenant de son premier album Greatest Hits Vol. 1, L’eau entre mes doigts, Cool When Yer Old et Moosehorn Lake.

Sur l’écran derrière les musiciens sont projetées des images parfois psychédéliques, parfois comiques, comme des dessins animés d’animaux de la ferme ou un montage humoristique de P’tit Belliveau qui fait un combat de boxe.

Fier de ses origines, le chanteur originaire de Baie-Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse a interprété Mon drapeau Acadjonne viens d’Taiwan avec un chapeau aux couleurs de sa région pendant que d’énormes drapeaux acadiens flottaient parmi la foule. 

P’tit Belliveau a aussi créé la surprise en reprenant Last Resort, une chanson du groupe de métal Papa Roach. À partir de ce moment, le public, qui démontrait son appréciation à coup de hochements de tête, était réellement échauffé. 

On n’est pas là pour être cools, on est là pour avoir du fun!

P’tit Belliveau

La deuxième partie du spectacle comportait davantage de chansons issues de son dernier album, dont J’feel comme un alien, Demain et RRSP. «Toute bonne chose a une fin… Mais ce qui n’a pas de fin, c’est mon amour pour vous autres! Dites I love you à la personne sur votre droite», a lancé l’artiste, tout sourire, à ses fans.

Après l’amour, le party! P’tit Belliveau a tout de même terminé en force avec, en rappel, J’aimerais d’avoir un John Deere et la sensationnelle Income Tax pendant que des ballons et des animaux gonflables fusaient dans la salle. 

Jamais deux sans trois, comme le veut l’adage, puisque l’Acadien sera de retour au Club Soda l’année prochaine, le 15 avril 2023.

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