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Les choix de Métro: «Rose et la machine», «IMAGE+NATION34»…

Rose et la machine
Photo: Danny Taillon

Les journalistes de Métro vous livrent leurs sept coups de cœur culturels de la semaine, dont la pièce Rose et la machine, l’exposition Moulin à paroles – Iakoterihwatié:ni, le festival Image+Nation34 et d’autres.


Rose et la machine

La comédienne Maude Laurendeau nous raconte à travers cette pièce de théâtre documentaire sa propre histoire, celle d’une mère de deux jeunes filles dont l’aînée, Rose, est autiste. Accompagnée sur scène par Julie Le Breton, qui interprète avec humour et finesse 43 personnages, Maude Laurendeau nous livre son récit avec une transparence désarmante. Cette histoire intime parvient à soulever de grandes questions sur la place de la neurodiversité dans la société et réfléchit habilement aux préjugés que nous portons tous. Une œuvre essentielle et lumineuse à voir absolument.

Jusqu’au 18 décembre chez Duceppe
Captation audio disponible gratuitement en direct de chaque représentation sur le site de la compagnie Porte parole
Fanny Forest

Happening à Port-Royal

Samedi, un de nos festivals préférés crée l’événement dans une usine de la Cité de la Mode. POP Montréal a en effet invité une poignée d’artistes incontournables pour nous faire danser, avec des concerts et dj sets de Fernie (on adore son album Aurora!), Lydia Képinski, CFCF feat. Emma Beko ou encore Bambii. Et la soirée promet aussi d’être magnifique grâce aux installations d’art, sculptures, murales et projections de Teenadult, June Barry et Zoë Gelfant, entre autres. Vive la fête!

À partir de 18h au 333, rue de Port-Royal Ouest, 10 $
Amélie Revert

La finale de Fourchette

Sarah-Maude Beauchesne nous avait dit en entrevue que la troisième et dernière saison de Fourchette est celle qui se rapproche le plus de sa vie personnelle. En effet, le dernier chapitre de cette formidable web-série aborde avec franchise et sensibilité des thèmes qui touchent directement la jeune trentenaire: la non-maternité, la fluidité sexuelle et, bien sûr, le féminisme. Le tout est magnifiquement écrit, interprété et réalisé. Résultat: on vit de grandes émotions en suivant les tribulations de Sarah.

Sur l’Extra d’ICI Tou.tv
Marie-Lise Rousseau

Les reines

Les décors et les costumes de cette pièce située quelque part entre le drame et la comédie sont magnifiques. Le texte est élégant et dense, mais il passe bien parce qu’il est interprété avec talent. Un bémol: il est un peu dommage, alors qu’on voit pour une rare fois six personnages féminins sur la même scène, de les entendre essentiellement parler d’hommes et se détester entre elles. Pour public averti. 

Jusqu’au 11 décembre au TNM
Lili Boisvert

Synthèses: Le cas Catherine Daviau

C’est une histoire à glacer le sang. Le 11 décembre 2008, Catherine Daviau, une jeune montréalaise de 26 ans, était violée et assassinée chez elle dans Rosemont. Treize ans plus tard, son meurtrier court toujours. Portée avec sensibilité et intelligence par la journaliste et autrice Claudia Larochelle, cette troublante série balado portant sur des meurtres non résolus se démarque par son approche empreinte de bienveillance et d’humanité.  

Une production de Transistor Média et QUB radio
Marie-Lise Rousseau

IMAGE+NATION34

On se devait évidemment de glisser un mot sur la 34e édition du festival de film LGBTQ2S+ qui a lieu en ce moment en version hybride. Alors qu’il ne reste que quelques jours de projections, on retient notamment celle de Ma Belle, My Beauty de Marion Hill au Centre PHI samedi à 18h, qui sera suivie à 21h de Beyto de Gitta Gsell. À voir en ligne également, plusieurs programmes de courts métrages dont Indigiqueer/Voix autochtones.

Jusqu’au 28 novembre
Amélie Revert

Moulin à paroles – Iakoterihwatié:ni

Depuis bientôt un an, le centre d’art autogéré daphne met en lumière le travail d’artistes visuels autochtones par le biais d’expositions individuelles. On vous conseille fortement d’aller y faire un tour pour découvrir le talent de Kaia’tanó:ron Dumoulin Bush. Si on adore les illustrations au style cartoonesque et aux couleurs acidulées de l’artiste québécoise d’origine onkwehonwe, on est particulièrement soufflée par la puissance évocatrice du pupitre d’écolier qu’elle a magnifiquement gravé, faisant écho aux tombes d’enfants retrouvées sur les sites de pensionnats autochtones.

Jusqu’au 18 décembre
Marie-Lise Rousseau

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