À vos marques, prêts, magasinez!
À moins d’un mois du retour à l’école, le moment est venu de commencer les emplettes de la rentrée. Le temps manque? Acheter en ligne constitue une solution de rechange tout indiquée à la course effrénée dans les centres commerciaux, estime Francine Jacques, alias La Magasineuse.
«C’est rapide, on n’a pas à se déplacer et on peut comparer les prix et faire des achats plus avisés, affirme-t-elle. On économise donc temps et argent.»
Cyberacheteuse avisée, Mme Jacques a créé son propre carnet de bonnes adresses répertoriées par catégories, accessible à tous (lamagasineuse.blogspot.com). «On peut trouver pas mal de choses en effectuant une recherche sur Google, mais je trouvais qu’il manquait un répertoire centralisé, surtout pour les acheteurs québécois, explique-t-elle. J’ai voulu répondre à ce manque que j’ai décelé en magasinant moi-même.»
La prudence de mise
Francine Jacques voit tellement d’avantages au magasinage sur internet qu’elle a de la difficulté à trouver des inconvénients. «Il faut quand même savoir à qui on a affaire, avoue-t-elle. Quand il n’y a pas d’adresse, je me méfie, et je m’assure toujours que le site transactionnel est sécurisé, avec le fameux https.»
Voilà de bons réflexes, acquiesce Jean-Jacques Préaux, porte-parole de l’Office de la protection du consommateur (OPC).
«Il n’y a pas de problème à magasiner sur internet, en autant qu’il soit possible de rencontrer physiquement le commerçant.»
Ainsi, il serait préférable de transiger avec des entreprises ayant un établissement au Québec et un service à la clientèle accessible. «S’il y a un problème, c’est toujours plus facile si on sait que ce n’est pas seulement un interlocuteur cybernétique, mais quelqu’un à qui on va pouvoir parler dans le blanc des yeux», fait-il valoir.
Même son de cloche du côté d’Option consommateurs. L’avocat Michael Simkin encourage d’ailleurs les cyberacheteurs à vérifier le dossier des entreprises avec lesquelles on souhaite faire affaire et de se tenir loin de celles qui ont reçu des plaintes. De plus, il faut relire attentivement le contrat de vente à distance et s’assurer qu’il contienne «le nom et les coordonnées du vendeur, une description du bien ou service, la date de livraison et les frais s’il y a lieu, de même que le prix, qu’il soit en dollars canadiens, américains ou en euros», énumère-t-il.
Enfin, les achats effectués avec une carte de crédit sont admissibles à la rétrofacturation, ajoute Me Simkin, ce qui procure une protection additionnelle. «Si le commerçant ne respecte pas la loi, c’est possible de demander à l’émetteur de la carte l’annulation de l’achat», explique-t-il.
Les favoris de la magasineuse…
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