L'intuition comme outil de travail
Vous êtes-vous déjà dit : «Ah! J’aurais donc dû m’écouter…»? Votre intuition vous parlait. Imaginez, vous avez un GPS intégré, votre intuition, qui vous indique en tout temps ce qui est juste et approprié pour vous. Aussi bien apprendre à s’en servir! Voici quelques pistes pour l’apprivoiser.
Le cerveau
L’humain a un cerveau formé de deux hémisphères, le gauche (le siège de la logique) et le droit (le siège de l’intuition et de la créativité). Le gauche est davantage valorisé dans le milieu professionnel. Triste constat, car en utilisant les deux hémisphères, vous profitez d’informations intuitives et rationnelles et utilisez ainsi tout l’éventail de vos capacités.
La qualité des vos décisions, votre efficacité, votre créativité, etc. en seront grandement améliorées.
Quatre formes d’intuition
Pour maximiser son utilisation, il faut comprendre comment elle nous «parle». Les impressions intuitives sont perçues de quatre façons distinctes.
- L’intuition sensorielle permet de sentir quelque chose à propos d’une personne, d’un projet.
- L’intuition directe permet de savoir sans trop comprendre comment. Vous savez, tout simplement.
- L’intuition visuelle permet de «voir» les embûches d’un nouveau projet, le chemin à prendre pour réussir, etc.
- L’intuition auditive permet d’entendre la fameuse petite voix, qui indique le chemin à suivre.
Chaque personne possède un ou deux modes intuitifs dominants. Les autres se développent avec de la pratique. Réfléchissez quelques instants pour identifier le vôtre. Repensez à des événements où vous avez eu des impressions intuitives; comment cela s’est-il passé pour vous?
Accéder à l’intuition
L’information intuitive arrive soit de façon spontanée (en marchant, en joggant, dans la douche, etc.) ou de façon sollicitée (en vous connectant à votre GPS et en posant une question).
Pour vous y connecter, l’idée générale est de s’arrêter et de sortir de sa tête. Un moyen facile est, tout simplement, de s’arrêter et de prendre de grandes respirations, jusque dans le bas du ventre, pour se centrer. Ou encore, allez aux toilettes ou vous promenez pour vous changer les idées.
Il existe une démarche pour intégrer l’intuition au processus décisionnel. D’abord, il faut faire une analyse logique des alternatives qu’offre las situation, avec avantages et désavantages, pour arriver à une décision «rationnelle».
Ensuite, il importe de vérifier ses impressions intuitives en regard de la décision ou des options. Demandez à votre intuition si la décision a du sens pour vous. Comment vous sentez-vous avec la décision? Imaginez-vous en train d’exécuter cette décision; que ressentez-vous, voyez-vous, entendez-vous, savez-vous? Évaluez votre décision initiale.
Ou encore, inversez les étapes. Vérifiez directement avec votre intuition la décision intuitive et faites l’analyse logique par la suite. Si la décision entre le rationnel et l’intuitif diffère, vérifiez ce dont votre coeur a envie! Complétez la phrase suivante : «Si je n’avais pas peur, je…» ou encore : «Si j’écoutais mon coeur, je…» Vous saurez vite vers quelle décision vous penchez.