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Se former pour être embauché

Quand vient le temps de choisir un diplô­me en assurance, ce n’est pas le choix qui manque. Il existe plusieurs program­mes qui mènent à des attestations d’études collégiales (AEC), à des diplô­mes d’études collégiales (DEC) (Vieux-Montréal, Montmorency, Sorel-Tracy, Sainte-Foy, Lévis et LaSalle) et même à des certificats universitaires.

«Il faut vraiment savoir ce qu’on veut parce que les programmes ne s’adressent pas tous à la même clientèle, explique François Leduc, professeur au programme de Conseil en assurance et services financiers du Collège Montmorency. Le DEC, par exemple, est conçu pour des étudiants qui viennent de terminer leurs études secondaires.»

Comme pour tous les DEC, les étudiants suivent les cours obligatoires communs (français, philosophie, éducation physique, anglais, par exemple) en plus de ceux qui leur donnent une vision générale de l’assurance dommages, de l’assurance de personnes et des services financiers.
Cette  formation est similaire d’un cégep à l’autre. «Notre rôle est de rendre les jeunes aptes, dès l’obtention du diplôme, à travailler dans ces domaines», ajoute le professeur. Il n’est donc pas question de créer des formations sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques des employeurs.

Entre le DEC et l’AEC, mon cÅ“ur balance
La grande différence entre les DEC et les AEC, c’est que ces dernières sont spécialisées. En tout, quelque 24 AEC en assurance de dommages sont offertes, sans qu’on note de différences particulières d’un établissement à l’autre. «Il faut comprendre que ce diplôme ne s’adresse pas à la même clientèle que le DEC, souligne François Leduc. Pour y être admis, il faut déjà être sur le marché du travail ou en changement de carrière.»

Dans le cas des AEC, même le corps professoral est composé de professionnels, plus proches de l’industrie. «Mais il y en a aussi quelques-uns au DEC», précise François Leduc. Daniel Sincu, du tout nouveau DEC en assurance et services financiers du collège LaSalle, une institution privée, le confirme. «La majorité de nos professeurs viennent du milieu des assurances. Ça nous permet d’être toujours à la fine pointe de l’évolution du marché», explique-t-il, reconnaissant toutefois que ce n’est pas le cas de tous les DEC.

Le certificat, un atout certain
I
l existe une troisième option pour ceux qui ont envie d’étudier dans le domaine de l’assurance et des produits financiers : le certificat en assurance et produits financiers offert par l’École des sciences de la gestion (ESG) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Si le cursus change peu d’une année à l’autre – il arrive quand même que certains cours moins en demande soient annulés -, le programme offre aux étudiants la possibilité de perfectionner les connaissances acquises antérieurement et, pourquoi pas, d’obtenir un baccalauréat par cumul de certificats. Le certificat devient donc un atout pour ceux qui aspirent à occuper des postes importants dans l’industrie ou à obtenir une désignation professionnelle. «Attention, ce sont les associations qui décernent les titres professionnels! insiste Maryse Gendron, coordonnatrice à l’École des sciences de la gestion. L’obtention du diplôme ne signifie pas automatiquement une désignation de titre.»

«Bien sûr, nous donnons des cours qui répondent aux exigences de la Chambre de la sécurité financière, de l’Institut d’assurance du Canada, de l’Association des gestionnaires de risques et d’assurance du Québec et de la Chambre de l’assurance de dommages, mais les candidats doivent quand même passer les examens obligatoires», continue-t-elle.

L’avertissement est important, puisque le certificat ne remplit pas nécessairement toutes les exigences demandées par les associations. Quand certains cours ne sont pas offerts, le candidat peut être obligé d’aller chercher des équivalences dans une autre institution. «Le candidat doit absolument se renseigner sur les exigences des différentes associations. Par la suite, il pourra consulter notre programme et analyser les possibilités», estime Mme Gendron.

Info : www.programmes.uqam.ca/4832

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