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Étudier à l'étranger sans se ruiner

Elisabeth Braw - Metro World News

Thursday Bram, une Américaine qui a choisi d’étudier dans une université irlandaise, ne voulait surtout pas dépendre de prêts ni de bourses. Pour financer ses études à l’étranger, elle est donc devenue pigiste.

Grâce à l’internet, la pige est désormais un moyen très populaire de parvenir à ses fins. «Le nom­bre d’étudiants qui travaillent en ligne est incroyable, affirme Mme Bram, 24 ans. Quant à savoir si une telle approche est légale, ça dépend du pays hôte, mais ça reste une option pratique.» Elle parle plus en détail de cette tendance dans le livre Working Your Way Around the World, qui sera publié cet automne.

Avec un peu de créativité, on peut poursuivre des études à l’étranger sans se ruiner. «Les droits de scolarité sont très élevés pour les étudiants étrangers, rappelle l’auteure du livre The New Global Student : Skip the SAT, Save Thousands on Tuition and Get a Truly International Education, Maya Frost. Cependant, les étudiants trouvent des trucs pour que ça leur coûte moins cher; plusieurs s’inscrivent de façon indépendante, ce qui leur permet d’économiser des milliers de dollars.»

Plusieurs pays offrent une aide financière à ces étudiants, et des compagnies, comme International Student Loan Center proposent des prêts privés. Il est également possible de réduire les frais de logement. De plus en plus, les étudiants trouvent eux-mêmes à se loger sur Facebook ou sur des sites comme Couchsurfing.com, Globalfree­loaders.com et Transitionsabroad.com.

«Les collectes de fonds personnelles deviennent aussi de plus en plus populaires, mentionne Andrew Gordon, président de Diversity Abroad. Il faut être créatif et contacter sa famille, ses amis, des entreprises locales et d’autres organismes à l’étranger.»

De plus en plus d’étudiants vont à l’étranger. L’année dernière, 2,9
millions d’étudiants se sont inscrits à des universités à l’extérieur
de leur pays d’origine. L’Institute for International Education
s’attend à ce qu’ils soient 8 millions à le faire en 2025.

Conseils d’un expert

Andrew Gordon, président de Diversity Abroad, offre des trucs permettant d’étudier à l’étranger sans se ruiner.

  • Commencez à chercher des fonds tôt. En ligne, on trouve plusieurs banques de données. http://scholarships.diversityabroad.com/study_abroad.php
  • Allez plus loin que les programmes d’aide pour les études internationales. En plus des nombreuses bourses offertes spécifiquement pour les études internationales, il existe des centaines d’autres possibilités de financement. 
  • Informez-vous auprès de l’institution hôte des bourses et des prêts qu’elle propose. Plusieurs universités internationales offrent de l’aide financière aux étudiants étrangers.
  • Les organisations civiles, telles que les clubs Rotary, proposent souvent des bourses d’études exclusivement réservées aux études à l’étranger et aux programmes d’échanges étudiants.
  • Prenez avantage des programmes gouvernementaux destinés aux étudiants étrangers. Des organisations comme le DAAD en Allemagne ou l’Institute of International Education (IIE) aux États-Unis administrent plusieurs programmes financiers, par exemple le Gilman Scholarship ou le Fulbright Fellowship.
  • L’aide financière du gouvernement peut aussi, la plupart du temps, s’appliquer aux étudiants qui partent à l’étranger. Par exemple, les Américains peuvent utiliser l’aide financière du gouvernement fédéral pour financer leurs études à l’extérieur du pays.

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