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Le conseiller en orientation, un guide dans la tourmente

Le marché du travail se transforme, il devient incertain, imprécis. Heureu­sement, il reste un repère dans cette tourmente : le conseiller en orientation. «Attention, nous n’avons pas de boules de cristal. Nous ne sommes pas là pour décider de ce que doit faire celui qui nous consulte», explique Carol Landry, directeur du bac en sciences de l’orientation à l’Université Laval.

«Nous sommes là pour permettre à quelqu’un de faire des choix éclairés», renchérit Laurent Matte, président du secteur orientation de l’OCCOPPQ, l’ordre qui chapeaute la profession.
Pourtant, cette perception est encore largement répandue dans la population. «Elle est héritée de l’image de l’orienteur scolaire. Elle ne tient pas compte de la réalité», rétorque Carol Landry.

Un large champ d’intervention
Le conseiller en orientation travaille non seulement dans le système scolaire, mais aussi dans les services d’emploi, la fonction publique, les ressources humaines, etc. «Nous intervenons auprès des étudiants, des travailleurs en réorientation, en réadaptation, des communautés culturelles et des retraités», souligne M. Matte.

Le champ d’intervention des conseillers en orientation est très large, et leur service est en grande demande. «Nous sommes présentement 2 300 conseillers en orientation au Québec et nous pourrions être beaucoup plus», ajoute le président de l’Ordre. «Selon nos statistiques, 93 % des finissants à la maîtrise ont décroché un emploi six mois après la fin de leurs études», renchérit Carol Landry.

Et avec le départ à la retraite de plusieurs conseillers scolaires, le taux de placement devrait être favorable pour quelques années.

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