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Sauver des vies pour être heureux

Elisabeth Braw - Metro World News

À quel point aimez-vous votre emploi? Métro a rencontré deux prêtres et un pompier très satisfaits de leur travail.

L’an dernier, Jim Rosenthal a mis de côté 20 ans de carrière en relations publiques pour devenir prêtre, réduisant ainsi son salaire de 70 %. Et c’est sans compter qu’en tant que prêtre recrue, il doit commencer en bas de l’échelle.

Malgré tout, il adore son nouveau travail à Londres. «Quand je marche dans la rue, certaines personnes m’ignorent, et un homme a même déjà craché sur moi, mais en général, les gens me demandent de les bénir, explique-t-il. J’essaie d’être un agent de bonne volonté, et en tant qu’homme de foi, j’ai la chance de pouvoir mieux communiquer.»

M. Rosenthal n’est pas le seul ecclésiastique à se montrer si enthousiaste par rapport à son état. Dans un sondage de l’Université de Chicago sur la satisfaction au travail, le clergé arrive bon premier. Né en Syrie, Nadim Nassar voulait tellement devenir prêtre qu’il a bravé la guerre civile au Liban pour y étudier la théologie. «Je veux contribuer à la société, même si ce n’est que par de petites choses, pour prévenir les bains de sang dans lesquels j’ai grandi, fait-il valoir. Je veux dire aux gens d’aimer leurs ennemis. Pour moi, être prêtre est un honneur.»

Récemment, une femme  s’est approchée de M. Nassar dans le métro et lui a avoué que même si elle n’est pas croyante, elle était allée dans une église et l’avait entendu prêcher. «Elle a changé ma vie! s’exclame-t-il. Ce genre de rencontre me fait réaliser que mn existence n’est pas vaine.»

Rêve de petit garçon

Richard Reid, 31 ans, a quant à lui laissé son poste d’ingénieur de son chez Nickelodeon pour devenir pompier à Londres. «J’éteins des feux, je vais dans des écoles pour parler de sécurité et j’anime des ateliers encourageant les hommes de minorités visibles à retourner sur les bancs d’école. Qu’est-ce que je peux demander de plus?

La seule chose à laquelle je peux penser, c’est que les pompiers devraient être mieux payés.» Les prêtres aussi éteignent des feux, même s’ils sont de nature différente. «Et comme les pompiers, nous sauvons des vies», se targue M. Rosenthal.

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