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Formations en loisir: Apprendre tout en développant sa créativité

Toute activité qu’on choisit d’exercer dans ses temps libres est un loisir, définit le Conseil québécois du loisir. Les loisirs de type culturel, notamment, offrent une foule de possibilités pour satisfaire tous les goûts – du dessin à la musique, en passant par la photo et la sculpture.

«Peu importe le type d’activité, suivre un cours permet de débloquer sa créativité, une capacité présente chez tous les individus», explique Vera Heller, psychothérapeute et art-thérapeute. S’il est normal de se décourager au début, un professeur peut motiver, inciter à persister dans son apprentissage et à dépasser la peur de la page blanche.

Mimi Côté, enseignante d’art depuis 25 ans et fondatrice de l’école d’art Pinceau Bleu,  à Montréal, a conçu des ateliers de dessin et de peinture dont l’objectif est de stimuler la créativité. D’après son expérience, la majorité des personnes commencent un cours d’art avec la crainte d’échouer. Mais à mesure qu’elles avancent et observent leur progrès, leur estime de soi s’en trouve rehaussée.

Non seulement les résultats apportent une grande satisfaction personnelle à l’étudiant, mais un cours d’art a des impacts sur toutes les sphères de la vie, révèle l’enseignante. «On apprend à porter attention aux détails, que ce soit dans la décoration de son appartement, la façon de mettre la table ou l’agencement de ses vêtements.»

Intégrer les loisirs dans sa routine

Les passe-temps permettent également aux adultes de jouer à la manière d’un enfant, que ce soit avec les couleurs ou les mots, et de retrouver ainsi un équilibre psychologique extrêmement important entre les hémisphères gauche et droit du cerveau, précise Vera Heller. «Une personne qui intègre des loisirs dans sa vie personnelle en retire des avantages concrets. S’absor­ber dans une activité culturelle permet de composer avec le stress et l’anxiété reliés au travail, et de compenser pour la routine. C’est un jogging de l’imagination.»

Elle est aussi indispensable au cerveau que l’exercice l’est au corps, rappelle la thérapeute, car dédier tout son temps au travail peut mener à l’épuisement moral et à des pertes de motivation. Vera Heller va même jusqu’à établir un parallèle entre la façon dont une personne compose un tableau et aborde sa propre vie. «Apprendre à prendre des risques, dans la création ou au quotidien, c’est avoir le courage de ne pas s’arrêter et de vivre toutes sortes d’émotions à travers le processus.» 

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