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École et boulot: formateur ou explosif?

Valérie R. Carbonneau - Métro

«Le travail et les études peuvent être un mélange explosif, admet Daniel Duranleau, commissaire scolaire dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais ce n’est pas nécessairement mauvais pour les études. L’important, c’est de se fixer des limites raisonnables.» M. Duranleau siège également au comité Persévérance Scolaire de la Table de concertation Jeunesse Hochelaga-Maisonneuve (CJHM). 

Ce co­mi­té a pour mission d’agir collectivement pour prévenir le décrochage et augmenter la persévérance scolaire. Depuis 2005, il met en valeur les bonnes pratiques en partenariat avec des employeurs locaux engagés et très conciliants avec la réalité des jeunes. «On cible surtout les jeunes de 15 à 24 ans qui ont différents besoins financiers à combler et qui veulent compléter leurs préalables scolaires», explique monsieur Duranleau. Pas moins de 19 organismes et écoles prennent part à ce comité de concertation.

Le commissaire scolaire cite souvent en exemple le jeune Alex de Chomedey de Maisonneuve, qui dit que son employeur tient compte de sa «réalité scolaire». Chez Tim Hortons, on lui soumet un horaire convenable, on lui accorde une flexibilité dans les congés et surtout, on n’attribue pas l’étiquette de «mauvais employé» à un jeune qui refuse un quart de travail pour se préparer à un examen. On parle également de Shana, une animatrice qui a dû refuser des heures au Centre communautaire Hochelaga en raison de ses études.

Alex et Shana font partie des 12 modèles de persévérance qui arrivent à concilier harmonieusement le travail et les études. D’ailleurs, le comité, qui détient non pas le pouvoir de coercition ou de punition, mais de valorisation, distribue des calendriers aux parents du quartier, sur lesquels on peut lire leur témoignage.

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