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Quand je serai grand, je serai…

Bienheureux ceux qui savent dès leur plus jeune âge ce qu’ils veulent faire «quand ils seront grands»! Mais tous les autres devront un jour s’arrêter pour réfléchir à la direction à prendre, que ce soit avant d’entrer au cégep ou à l’université, ou au moment de postuler un emploi…

S’informer de façon active
«Il est plus facile de savoir ce qu’on aime et ce qu’on aime pas quand on a eu des expériences de travail ou de bénévolat», explique Nancy Blanchet, conseillère d’orientation au Collège de Rosemont. Elle suggère donc aux étudiants de s’impliquer dans un domaine qu’ils croient pouvoir aimer.

Ensuite, elle leur propose de se questionner sur ce qui fait leurs forces et de valider l’information auprès de leurs  proches en leur demandant : «Dans quoi me trouves-tu bon?», ce qui pourra donner de bons indices sur le domaine à privilégier. «Chercher la carrière qui nous intéresse, c’est comme magasiner une voiture, explique la conseillère d’orientation. Il faut se mettre en action, aller voir les lieux de travail qui nous attirent, poser des questions aux travailleurs et lire sur le sujet. S’informer, ça n’engage à rien, mais c’est le nerf de la guerre!» souligne-t-elle.  

Elle met aussi en relief le fait qu’il faut voir plus loin que le métier comme tel en nous informant de différents facteurs tels que le salaire, l’environnement de travail, les valeurs du milieu et les avantages sociaux que présentent les emplois qui semblent pouvoir nous intéresser. Ainsi, on pourra éliminer d’emblée certains programmes ou emplois.

Des outils pour s’y retrouver
Ceux qui désirent s’outiller dans leur démarche pourront faire appel à un conseiller d’orientation. Johanne Ricard, coordonnatrice du secteur orientation scolaire et professionnelle à l’Université de Montréal, explique que les conseillers d’orientation, à l’occasion d’ateliers ou de consultations individuelles, font faire aux étudiants divers exercices et leur posent des questions qui stimuleront leur réflexion. «Notre rôle, c’est de faire le lien entre ce que l’étudiant aime et les programmes ou les professions qui pourraient lui plaire», explique Johanne Ricard.

Nancy Blanchet mentionne aussi le logiciel Repères, disponible pour consultation auprès des orienteurs. À l’aide de mots-clés, ce logiciel permet de découvrir de nombreux métiers souvent peu connus. «On n’est jamais complètement sûr de son choix avant de le vivre vraiment, conclut Johanne Ricard, mais en validant sa décision autant que possible, on est au moins certain de mettre toutes les chances de son côté.»

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