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CÉGEP: l'heure des choix

À quelques semaines de l’échéance du 1er mars, l’heure est à faire des choix pour le cégep. Mieux vaut s’y prendre à l’avance. Voici quelques conseils.

Les conseillers d’orientation sont là pour aider les élèves à faire les bons choix et à se préparer au mieux à la date butoir du 1er mars. Selon Guylaine Bouchard, conseillère d’orientation depuis bientôt deux ans, l’élément primordial pour une bonne orientation est de ne pas hésiter à chercher de l’aide. «Beaucoup de jeu­nes n’ont pas été bien en­cadrés et n’ont pas fait les
bons choix. Après, il est très difficile de corriger le tir», souligne-t-elle.

Pour cette raison, Marie-Ève Saucier, conseillère en information scolaire et pro­fessionnelle à l’Université de Montréal, conseille aux étudiants de prévoir un plan B. «Même avec un plan de carrière en tête, mieux vaut prévoir au moins un autre choix. D’autant que s’il parvient à améliorer sa moyenne, un étudiant pourra revenir un an plus tard à son premier choix», explique-t-elle.

Au secondaire, lorsque vient le temps de choisir un cégep, Guylaine Bouchard encourage toujours les jeunes à faire une exploration en milieu de travail pour découvrir la réalité d’un métier. «Ils sont amenés à faire une mini recherche d’emploi, à trouver et démarcher une entreprise. C’est une très bonne préparation, explique-t-elle. En posant des questions aux professionnels, ils évaluent si le travail est fait pour eux.»

Par la suite, au cégep, dans les universités et les écoles, des programmes de mentorat et de partenariat avec des professionnels sont parfois offerts. Ces possibilités intéressantes, selon Marie-Ève Saucier, permettent aux jeu­nes de bien se renseigner sur les débouchés de leur champ d’études.

L’implication des parents est aussi souhaitable pour les jeunes du secondaire. «Ils sont les premiers conseillers d’orientation, affirme Guylaine Bouchard. Ils connaissent les intérêts, les forces et les faiblesses de leur enfant.» Mme Bouchard les incite à s’impliquer dans les choix de leur ado et à les accompagner aux portes ouvertes. Pour Marie-Ève Saucier, les portes ou­vertes sont, quel que soit le niveau d’étude, la meilleure façon de s’assurer que le programme choisi est le bon et que l’élève ou l’étudiant s’y sentira bien.

Pour en savoir plus sur les conseils d’orientation avant l’échéance du 1er mars, surveillez la section Carrières dans les prochaines semaines.

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