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Commercer en confiance grâce aux langues

Si l’anglais reste la langue des affaires et que l’immense majorité des femmes et des hommes d’affaires à travers le monde la maîtrisent, parler la langue du client est un atout d’importance, qui élimine immédiatement certaines barrières. «On peut lire entre les lignes», indique à Métro Paul Mariamo, vice-président à l’international chez SNC-Lavalin. M. Mariamo, 51 ans, est né au Liban. Il parle l’arabe, le français, l’anglais et comprend l’espagnol. Il voyage plusieurs mois par an au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Turquie. Son expérience de travail de deux ans et demi en Égypte s’est avérée un atout précieux pour SNC-Lavalin. Elle a permis d’éviter des quiproquos embarrassants qui, dans le monde des affaires, font perdre du temps.

«Nous avons économisé beaucoup d’argent, assure-t-il. Je connais la culture des clients égyptiens, donc je comprends leur manière de penser et leur façon d’agir. Je sais, par exemple, qu’on ne demande pas comment se porte la femme d’un client, c’est insultant. En revanche, il est approprié de s’enquérir de la famille.»

Marie-Hélène Sénécal, analyste qualité chez Bombardier depuis 1995, partage cette opinion. En 2009, elle suit des cours d’espagnol offert par son employeur, pour pouvoir travailler plus facilement avec l’équipe d’une usine mexicaine située à Quérétaro. «Pour moi, c’est une question de respect, juge-t-elle. Cela évite aussi certaines confusions ou fausses interprétations. Les Mexicains ont apprécié mes efforts et m’ont aidée dans mon apprentissage. Ils continuent d’ailleurs à m’encourager.»

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