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Orientation: le temps des choix

Isabelle Falardeau, conseillère en orientation - monemploi.com

Y a-t-il un moment où on devrait commencer à se poser des questions sur son choix de carrière? Y en a-t-il un où on devrait cesser de se poser de telles questions? Tout petit, on s’adonne à ses activités préférées. On sait distinguer spontanément les jeux qui captivent l’attention de ceux qui lassent rapidement. On vit à plein ses intérêts, chaque jour, sans se poser trop de questions. L’enfance, ce n’est pas le temps des questions, mais celui des actions spontanées.

Quand on arrive à l’adolescence toutefois, c’est le temps de commencer à réfléchir à son choix de carrière. Le jeune découvre peu à peu qui il est, se reconnaît des aptitudes, des compétences. Plus il a expérimenté d’activités différentes (sports, arts, jeux, lectures, bénévolat, travail rémunéré), plus il saura distinguer ce qu’il aime de ce qu’il n’aime pas. Durant cette période, il se lancera dans l’exploration de soi et du  monde du travail. C’est le début de l’élaboration de ses projets d’avenir.

Le jeune adulte peut se retrouver au cégep, entreprendre un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou s’insérer sur le marché du travail. Il connaît pour la première fois de sa vie une confrontation avec les conséquences de son choix de carrière. Aime-t-il ses cours? Se voit-il dans ce genre de travail pour encore plusieurs années? C’est le temps du choc de la réalité. Il devra poursuivre dans la même voie ou se réajuster en changeant sa trajectoire.

L’adulte qui est au milieu de sa carrière ne cesse pas de se questionner pour autant : Suis-je à la bonne place? Mon potentiel est-il pleinement exploité? Si j’avais à choisir une autre carrière, quelle serait-elle? Comment puis-je améliorer mon sort? C’est le temps de la consolidation de ses projets de carrière, moment crucial pour se réaliser pleinement.

Lorsque la retraite s’annonce, les projets demeurent un moteur pour l’évolution de la personne. De nouvelles questions fusent alors : Que pourrais-je faire pour me sentir utile? Pour occuper mes journées? Pour exploiter mon potentiel et mettre à profit toutes mes expériences passées? C’est le temps du second élan vers un projet aux dimensions humaines. Et si l’orientation commençait dès l’enfance et se continuait au-delà de la retraite…

Cette chronique est un service de Septembre éditeur

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